21 Le Flambeau - 06

LES CONDITIONS - DUCHATEAU DE CHATILLON EN 1768/69 Vers la fin de l'an 1768, avant le mais de septembre, le comte Charles François de Challant, baron de Chatillon, présente un exposé, adressé au juge de Chatillon, le sieur Rolland, lui faisant remarquer l' état dans lequel verse le chateau de Chatillon qui nécessite de « considé– rables réparations pour an·eterle progrès de la ruine » . Cet état de choses se tra'ìne dès l'an 1755 et l'une des causes que le comte indique dans san énoncé est, sans doute, « le tremblement de terre qui se fit sentir alors dans le Duché d' Aoste », lequel provoqua au cha– teau des dommages importants, lui causant des «fentes qui ont toujours augmenté depuis lors ». Le comte dénonce aussi sa difficulté à s'engager du point de vue fi– nancier pour la réparation du chateau, car les « dépenses peuvent aller beaucoup au delà du revenu annuel du dit chateau » et demande qu 'une expertise soit effectué au plus tot possible. Le juge Rolland, prit acte de la demande présentée par le comte, « députe le sieur Jules Piston,(dans le rapport qu'il présentera il se signe Giulio Pistono) de la paroisse de Mont Grand, géomètre et architecte de profession » de procéder à la vérification sur les lieux et à présenter un rapport détaillé, sur la situation du chiiteau de Chatillon. Le rapport final du « géomètre et architecte » Piston ou Pistono, nous informe que le chateau était effectivement dans des conditions alar– mantes, car les murailles « sont crevassées etfendues considérablement, surtout du c6té du couchant » et que les « murailles maftresses ... mena– cent une ruine évidente. ». La toiture aussi se porte très mal. Elle est « presque partout en mau– vais état » et, ceci est encore pire, pour la « défaillance des bois du dit toit qui se sont pliés » la vofite qui surmonte le « Grand Salon » du cha– teau est en danger ; en effet il y a le risque, assez concret d' ailleurs, que cette vofite puisse s'effondre sous la pressian du toit qui vient de céder. 56

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=