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Le C.T.V. et I'Année lnternationale de I'Eau tons ou bien pendant la nuit, 135 particuliers de Fénis adressent la lettre suivante au sous-préfet d'Aoste... ll. L'après-guerre, dans la Vallée d'Aoste entière, a représenté le début de la perte graduelle d'importance de l'agriculture de montagne et, par conséquent, la fin de toutes les chicanes et les discussions liées à la ré– partition de l'eau pour l'irrigation. le contentieux pour l'utilisation du Ru de Menouve En ce qui concerne le Ru de Menouve, un important canal d'irriga– tion pour les "communiers" d'Allein, il nous semble intéressant de pro– poser la lecture de l'expertise rédigée le 27 novembre 1866 par les géo– mètres François Longis, Joseph Jéròme Borney et Vincent Berguet : «Rapport d'expertise dans la cause formelle d'appel d'Allein, la com– mune représentée par son syndic Letey Pierre Joseph, appelante, com– parue par Mr le Procureur Vincent Ba retta con tre Étroubles la commune représentée par son syndic Bertin Jean Antoine, appelée, comparue par Mr le Procureur Avt. Jacques Durandi. Exposé préliminaire Par acte d'inféodation de 1393 le Vibaillif de la Vallée d'Aoste après s'etre assuré que, dans le torrent de Menouve soit Butheos sur le terri– toire d'Étroubles, il y avait de l'eau plus qu'en suffisance pour le service des habitants de cette commune, concédait à fief direct et perpétuel aux communiers d'Allein le droit de créer un ruisseau par lequel puisse couler une eau suffisante pour arroser les biens dépendants de la com– mune d'Allein sans causer aucun préjudice aux communiers d'Étroubles ; et vu l'abondance de la dite eau, le meme Vibaillif donne pleins pouvoir aì.Jx habitants d'Allein de lever et fa ire la source di dit RQ depuis l'origine du dit torrent de Menouve jusque derrière la tour du Vachery et de la conduire jusqu'au fond de la commune d'Allein et plus loin s'il est de leur plaisir avec la faculté aux memes de le fa ire large et profond, afin que celui qui aurait arrosé à la fin, eut tout autant d'eau que celui qui aurait arrosé au commencement, sans causer aucun pré– judice à personne quelconque. 22~