Histoires d'eau actes de la conférence annuelle sur l'activité scientifique du Centre d'études francoprovençales Saint-Nicolas, 15-16 décembre 2001 Rosito Champrétavy

Histoires d'eau vient de redevenir propriétaire des activités liées aux eaux. Il s'agit d'un choix d'importance capitale de la part de la communauté politique, un engagement qui, après des décennies a permis de exaucer un espoir qui nous arrive de loin. Personne n'igrtore que la question des eaux au Val d'Aoste a été au centre du débat politique des dernières cinquante années. Voilà donc pourquoi avec ce choix on a réalisé un reve qu'il y a quelque temps nous aurait paru impossible. En revenant à cette conférence annuelle j'ai vu que parmi lès différents argu­ ments qui seront proposés par les orateurs, on traitera aussi des rus et des sys­ tèmes d'arrosage à la montagne et donc vous parlerez aussi des structures qui au fil du temps ont permis d'arroser le territoire, les prés, les champs. Je vou­ drais retenir votre attention sur ce thème compte tenu de l'exigence que nous avons de garantir davantage la vie à la montagne et d'en assurer le développe­ ment et que également aujourd'hui nous nous interrogeons sur les nécessités de conserver et de protéger ces rus qui on sillonné nos montagnes et qui ont aussi assuré un micro équilibre spontanée le long de leurs parcours. Je ne veux pas introduire des réflexions techniques sur cet argument mais je souhaite qu'il y ait dans nous tous la conscience que développer ne signifie pas toujours trans­ former et que protéger ne signifie pas toujours cristalliser les choses. Il me semble que dans l'un comme dans l'autre cas une bonne capacité de trouver le juste moyen, le juste terme serait souhaitable. En conclusion de cette intervention et tout en revenant à votre présence ici, je me joins au Syndic de Saint-Nicolas, Monsieur Domaine, pour vous souhaiter un joyeux Noel et une heureuse nouvelle année. Permettez-moi enfin de vous remercier d'ores et déjà de l'excellent travail que vous ne manquerez pas d'as­ surer encore une fois au Centre d'Études Francoprovençales que je remercie en la personne de son Président pour bien avoir voulu nous accueillir encore une fois ici à Saint-Nicolas. 10