Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

14 Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves QUATRIÈME LETTRE . De Planaval l'Abbé passe à la Rectorie de Promiod. Il revient sur le sujet qui le hantait à ce moment : " La Pension du Travail­ leur" et fait ses appréciations sur les changements survenus dans la Rédaction du journal " Le Duché"· à la hâte Promiod, ce 2 1 avril 1 9 1 1 Mon cher Gorret, J'ai été content d'avoir eu l'occasion lundi passé de te serrer la main, mais tu le comprends, ç'a été trop peu pour l'un et pour l'autre. Combien j 'aurais désiré de pouvoir causer ensemble de choses et autres ; et il me semble que les sujets de notre conversation auraient pu être nombreux et variés. A quand donc ce plaisir ? Mais à vrai dire, ce qui a déterminé la présente, succincte et confiante missive, ce sont ces quatre paroles explicites et des plus encourageantes pour les lecteurs du Duché que tu as eu l'intelligence, le coeur et le patriotisme de glisser dans ta « Politique italienne » du N.0 dernier. Du plaisir sensible et profond que cette affirmation cordiale de ta part en faveur d'une Institution appelée à rendre de bien précieux services à nos Campagnards, de ce plaisir vif et senti, dis-je, je viens t 'en dire ici un prompt et sincère merci ! J 'aime vraiment croire qu'un peu à la fois le nombre des Prê­ tres Valdôtains qui prennent à coeur la cause de la Prévoyance so­ ciale et la question de la Pension du Travailleur au sein du Peuple, augmentera toujours pour le bien de la Religion, du Peuple et de la Patrie . De ta part, j 'espère, mon cher Ami, que tu feras ton possible, occasione data, pour patrociner cette cause qui semble si opportune par tant de points de vue de nos jours . Ah ! quelle chance pour le bien et le progrès, quand vous au­ tres Rédacteurs du Duché, pouvez glisser quelques appréciations fa­ vorables sur le compte de la Caisse Nationale !

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