- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1985

20 H. Passerin d'Entrèves et par Marguerite de France, son épouse, j'ai fait recours à la biographie de P. EGIDI, Emanuele Filiberto, vol. II (1559-1580), Torino, 1928, mais surtout aux Actes du Congrès Mm·guerite de Savoie, (Annecy, Chambéry et Turin, 29 avril- 4 mai 1974) publiés par L. TERREAUX, chez Slatkine, à Genève, et Cham– pion, à Paris, en 1978, sous le titre Culture et pouvoir au temps de l'Humanisme et de la Renaissance, en tenant particulièrement compte du rapport de G. MoM– BELLO sur Claude de Seyssel et de celui de J .-C. MARGOLIN sur Une princesse d'inspiration érasmienne, Marguerite de France, duchesse de Berry, puis de Savoie. L'initiative de ce Congrès est due au Centre d ' études franco-italien cles Uni– versités de Turin et de Savoie, et avait été organisée par Franco Simone, dont nous regrettons la mort prématurée. Pour l'action pastorale et l'influence culturelle de Mgr Bailly j'ai fait recours à: J.-M. ALBINI, Mémoire historique sur Philibert-Albert éveque d'Aoste et comte de Cogne au XVII• siècle, Turin, 1865, mais aussi au Mémoire inédit de Bailly publié par L. Colliard avec le titre: L'Etat intramontain, Aoste 1975, età ses nouvelles recherches sur La Déclaration gallicane du Clergé valdatain de 1661, Aoste, 1973. Sur l'ensemble de son action, les pages que Colliard lui dédie dans son ouvrage de synthèse sur La culture valdataine au cours des siècles. Précis bio– bibliographique et morceaux choisis, Aoste, 1976, sont toujours valables, tout en nous faisant désirer quelques intégrations. APPENDICE Il vaut peut-etre la peine de connaitre ces vers de l'éveque Albert Bailly, dédiés à la deuxième Madame Royale, Jeanne-Baptiste, mère de Victor Amé– dée II, pendant les derniers jours de sa régence. Bailly y étale, à coté d'une verve ironique et d'un tour d 'esprit un peu trop baroque, sa réelle mélancolie: dans la lettre qui les accompagnait, datée du 14 février 1684, il déclarait que sa faiblesse de vieillard l' empechait désormais de se rendre à Turin, où il devait avoir lieu le mariage du jeune héritier au trone avec Anne d 'Orléans, nièce de Louis XIV. Il avait à peine appris l'heureuse nouvelle du prochain mariage, et il n'ignorait peut-etre pas que les rapports entre Victor Amédée II et sa mère étaient devenus assez difficiles. La régente avait été obligée de céder ses pou– voirs, qu'elle prétendait encore exercer, sur la politique du petit état. Je ren– voie pour cette question à D. CARUTTI, Storia del regno di Vittorio Amedeo II, Firenze, 1863, pp. 90-91.

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