- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1985
Bibliographie 331 quel patrimonio, è motivo ricorrente in molte opere dello stesso Collrard; a questo tema si accompagna, in modo più o meno velato, il rimpianto per quanto è andato pei:duto o dimentica– to: consuetudini, riti e antiche usanze liturgiche, opere d'arte o semplici te– stimonianze della creatività popolare, e soprattutto ritmi e forme di vita non ancora contaminati. Il senso di inelut– tabilità, di rassegnata accettazione che accompagna l'estinguersi di tante illu– stri famiglie è anch'esso una compo– nente di quel rimpianto: è tutto un mondo che scompare, forse sotto il pe– so stesso del proprio passato, e quasi ANSELME-NICOLAS MARGUERETTAZ, Mémoire sur le bourg de Saint-Rhémy, Turin, S.G.S., 1983. En Vallée d'Aoste, l'étude d'une commune ou d'une paroisse, c'est-à– dire une monographie plus ou moins détaillée, a tenté un nombre limité de personnes. Celle qui vous est présentée aujourd'hui sous le titre de Mémoire sur le bourg de Saint-Rhémy possède une double originalité: la personnalité de son auteur, le chanoine Anselme– Nicolas Marguerettaz et le sujet, un petit bourg peu connu, bien que situé sur l'un des plus importants passages historiques des Alpes. Nous emprunterons d'abord à la acconsente a dissolversi, non potendo accettare il brusco mutare dei tempi. Un certo gusto per aspetti decadenti, che già traspare in altre opere dell'au– tore, si esprime qui proprio attraver– so i momenti e le vicende che segnano il tramontare di un'epoca e che, para– dossalmente, ne scoprono il fascino, così come attraverso l'attenzione rivol– ta al bizzarro, allo stravagante, di cui non mancano certo gli esempi in que– sto vivacissimo affresco storico. Maria Costa ,., Tiré du Bollettino Storico-Bibliografico Subalpino, II Torino, 1984. préface écrite par notre confrère, Monsieur Lin Colliard, des renseigne– ments sur l' auteur: «Anse/me-Nicolas Marguerettaz a été l'un des membres !es plus distingués du clergé valdotain du XIX • siècle, un de ces prétres vénérables qui ont laissé après eux un exemple on ne peut plus solide d'enseignements et de bons souvenirs! Il était né à Saint-Rhémy le 6 décem– bre 1810 et descendait d'une de ces anciennes souches patriarca/es qui vivaient d'honneur, de travail et de religion. Elève brillant du Collège d'Aoste, il reçut la prétrise le 21 décembre 1833 et fut ensuite secrétaire de l'Evéché, puis vicaire de la Cathédrale. En 1838 il fut nommé curé de Donnas. Ici commença pour lui toute une vie d'émouvantes péri-
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