- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1985
342 Bibliographie Son obligeance le conduit. ainsi à se reconnaitre, par des mots émus et émouvants, l'élève de Mgr Frutaz et à consacrer à ses amis et collègues dis– parus (Pignet, Père Félix, Binel) des pages saisissantes de fidélité. Des thè– mes particuliers font apparaitre des còtés érudits qui nous donnent une idée de l'étendue de la culture du directeur des Archives. C'est le cas notamment des études consacrées aux livres de magie, à la découverte de témoignages inédits, à l'historiogra– phie des Pays voisinant avec notre Val– lée. Ne figurent cependant pas dans le ALBERT-MARIE CAREGGIO, Le clergé valdotain de 1900 à 1984, Aoste, Imprimerie Valdotaine, 1985. Parmi les différentes branches de l'histoire, la chronologie est sans aucun· doute la plus ancienne; on ne conçoit meme pas l'histoire sans la chronolo– gie; elle en est le support essentiel, l'échafaudage indispensable, la condi– tio sine qua non. Chez les civilisations primitives, l'histoire se réduisait pratiquement à la chronologie. Plus tard, elle s'enri– chit d'autres données, religieuses, _généalogiques, politiques. Mais ce n'est qu'au XVIII• siècle qu'elle prit piace parmi ces disciplines qu'on aime définir les sciences auxiliaires de l'his– toire. Le mérite d'avoir élevé la chro– nologie à la dignité de science, revient, présent recueil, tout en étant, bien entendu, citées dans la bibliographie, les études d'héraldique sur les armes des Marelli d'Hone, des Challant et des seigneurs de Nus: elles trouvent leur piace dans la deuxième édition de Familles nobles et notables du Val d'Aoste. Ce qui prouve que les trois cents titres publiés sont pour Colliard une simple étape. Par conséquent nous lui souhaitons, ego"istement peut-etre, que son chemin soit long mais toujours satisfaisant en perspectives et décou– vertes. Pierre-Georges Thiébat encore une fois, aux Bénédictins, et précisément à Dom Maur d'Antine et à ses confrères, Clément et Durand, qui poursuivirent l' oeuvre de leur Mai– tre. li en sortit le célèbre ouvrage L'Art de vérifier !es dates (Première édition, Paris 1750; deuxième édition, Paris 1770, par Dom Clément) qui connut un énorme succès et qui fit autorité pendant longtemps. En 1889, parais– sait à Paris le Trésor de Chronologie du comte De Mas Latrie, un ouvrage qui deviendra un classique et duquel se sont inspirés tous les modernes éru– dits. Ici, comme chez Dom Clément, la chronologie était envisagée sous son · double aspect, technique et historique. Nous jugeons parfaitement inutile de rappeler l'utilité extreme et les immenses services rendus aux savants par ces répertoires; on aura tout dit en
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