- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987

88 G . Cuaz Bonis pianto colora di una luce nuova un passato che sembra ormai entrato nella leggenda. «Au temps des diligences, sur la grande route, c'était beau, très beau» scrive Edelweiss sul Mont-Blanc. Chi non ricorda «les relais de la Poste» nelle principali borgate tra Aosta e Ivrea? Mentre si procedeva al cambio dei cavalli, si faceva colazione, pranzo o cena alla locanda della Posta: vi si servivano cibi squisiti, «des fricandeaux, des civets, des daubes odorantes - hélas! - camme on n'en fait plus depuis qu'on y a substitué partout l'odieux boeuf à la mode». Alla fermata successiva, si scendeva dalla diligenza per bere «un bon verre du cru, jamais sophistiqué en ce temps là». Quale panorama incantevole, quali scenari naturali si potevano ammirare dalla dili– genza! «L'équipage fendait l'espace à grande musique de grelots et de clics-clacs de fouet. C'était une réjouissance de voir passer, de poste en poste, trainant après eux un nuftge de poussière, ces coches rapi– cles, entrant dans les bourgades en conquérants. La grande route était vivante, et dans les beaux jours aimablement tumultueuse». Oggi, «les grandes routes pleurent leur glorieux passé»; ma forse un giorno vi ritorneremo: andremo a raccogliere i ricordi d~lla nostra giovinez– za sulle grandi strade, in automobile. Certo, mancheranno i cavalli ed i loro «grelots» a quelle lunghe file di veicoli che divoreranno i chilometri, «mais cela nous rajeunira et en passant au milieu des beaux vignobles de Chambave nous regarderons d'un air de défi là-bas, là– bas la dangereuse galerie de Tercy». 54 54 Le Mont-Blanc, 29-9-1899. r ..

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