- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987

L'Institut Agricole Régional 139 nes en agronomie, l'éccile d'agricolture a contribué à susciter un intéret pour la formation agricole. Il y a aujourd'hui plus de 30 «Dottori i~ scienze agrarie» des deux sexes et plus de 15 «Dottori in scienze forestali», sans compter les nombreux experts agricoles (periti agrari). Tout ce monde constitue une élite agricole qui ne saurait se désin– téresser de l'avenir de l'agriculture valdòtaine et qui est capable d ' en améliorer le sort. Du reste, un bon nombre de positions clé des organisations agri– coles valdòtaines est déjà aux mains de ces nouveaux experts. Il faut s'en réjouir. LE NOMBRE DES ÉLÈVES 556 élèves se sont inscrits à l'école d'agricolture, soit une moyenne de 16 élèves par an. 1213 élèves ont fréquenté les cours, à raison d 'une moyenne de 35 par année. Avec 51 élèves, 1963-64 a été l'année scolaire la plus fréquentée. En réalité, il y en a eu une moyenne de 40, à l'exception des 6 années scolaires comprises entre 1972 et 1977, où le recrutement a été maigre en quantité et en qualité . Dès la deuxième année scolaire, le directeur note dans son rap– port: les nouveaux élèves sont aux nombres de 17 seulement et ce n'est pas sans peine que cet effectif a été atteint; sans les bourses d' étude il n ' y aurait eu que 9 candidats «nous ne cachons pas notre étonnement, dit-il, devant ce désintéressement des paysans qui n ' ont pas l' air de comprendre la nécessité d'une formation professionelle agricole pour leurs enfants». Il relève aussi que certains parents sont réticents à laisser leurs fils fréquenter le cours d' été et que des criti– ques malveillantes, tout à fait fantaisistes, ont fait du tort à l'école. De plus en 1953 il y a des départs pour des raisons futiles. L'accep– tation de candidats de 13 ans s' avère négative. Il est regrettable pour le bien de l' agriculture valdòtaine que le nombre des élèves reste si peu élevé. Aussi, «pour attirer les jeunes gens de plus de 14 ans, nous avons décidé de rendre les cours prati– ques d'été facultatifs; les cours d'hiver iront du début octobre à la fin mai dès 1954. Le regret, souvent exprimé, est celui-ci: l'effectif est inférieur aux