- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987
328 Bibliographie les notes les variantes du deuxième qui en est la copie. Le premier ma– nuscrit a rempli aussi les fonctions d'obituaire par ses innombrables notes marginales dont l'édition a été soignée parO. Zanolli en 1982, dans le treizième volume de la collection de la Bibliothèque de l'Archivum Augustanum. Par son-édition propre– ment liturgique, Amiet prouve que notre Martyrologe est la version aug– mentée du martyrologe lyonnais de Florus (IX< siècle) et il confirme par là les liens existant entre la liturgie d'Aoste et celle de Lyon. Il reste cependant à découvrir l'origine des 449 éloges qui n'arrivent point de Lyon, et à résoudre quelques ques– tions relatives au sanctoral de notre 0RPHÉE ZANOLLI, Lillianes, I, Aoste, Industrie Grafiche Musumeci, 1985, [II, ibidem, 1986] La «monografia locale», cioè lo studio di un singolo borgo, visto per lo più sotto il profilo della storia ci– vile e religiosa, tutt'al più con qual– che sparuta e neanche da tutti ben tollerata divagazione nel campo del folclore, ha avuto in Canavese il suo 'periodo d'oro attorno al1900, in oc– casione dei festeggiamenti per il bi– millenario della fondazione romana di Ivrea. Negli anni seguenti l'interesse di studiosi e di cultori di storia patria è poi andato affievolendosi, senza diocèse et aux dédicaces, notamment à celle de la Cathédrale figurant, cas unique, au 15 juin au lieu du 24 aout. Avec cette édition revoit le jour l'un des principaux témoins de la liturgie valdòtaine sombrée en 1828 après quelque huit siècles d' exis– tence. Le Martyrologe est donc là pour nous permettre d'éclairer un còté fondamenta! du particularisme de la Vallée d'Aoste en sondant– comme le dit justement M. Amiet dans sa prose substantielle et savou– reuse - «les mille chemins mystérieux et les mille canaux invisibles par les– quels ce petit diocèse montagnard a reçu la substance de san culte et l'a accommodée à ses traditions locales». Pierre-Georges Thiébat tuttavia mai spegnersi del tutto: pro– va ne sia la pubblicazione nel 1914 della «Vecchia Ivrea», le cui fortune da allora paiono rinverdire ad ognu– na delle riedizioni che si susseguono a ritmo costante . Con questo suo la– voro, il canavesano di adozione Fran– cesco Carandini si è proposto come antesignano di quel moderno «modo di vedere» che, in tempi relativamen– te molto recenti, ha dato un violen– to scossone alla storiografia meno– grafica locale infondendole nuovo vi– gore e risvegliando l'interesse, da lungo tempo assopito, della fascia so– ciale più attenta ai risvolti culturali della terra natale.
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