- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987

Séances de la Société . 345 vicaire de notre diocèse, et par M. l'abbé Louis Gal, chapelafu-choriste de la Cathédrale, est l'auteur du rnagistral ouvrage qu'est Il fondo musicale della Biblioteca Capitolare di Aosta recensant 252 rnanuscrits (rnoitié XVII•- XVIII• siècles) et 85 irnprirnés (1543-1744) décou– verts en 1971 par une équipe des Archives Historiques conduite par Lin Colliard et Robert Arniet. Le travail de l'®bé Chatrian, qui avait rernporté en 1984 le prernier prix du concours pour une rnonogra– phie d'histoire de la rnusique, ouvert par le Fondo «Carlo Felice Bona» et l'Assessorat de la culture de la Cité de Turin, a été édité en 1985, dans la collection Il Gridelino, par le Centro Studi Piemontesi, sous les auspices des Assessorats de la Culture de Turin et de l'Instruc– tion Publique de la Vallée d'Aoste. SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE !986 Sarnedi 6 décernbre, dans le Salon Ducal de l'Hotel de Ville d'Aoste, sous la présidence de M. le Pr Hector Passerin d'Entrèves, l'Acadérnie tient sa séance publique d'autornne. Parmi le public on remarque la présence de Mgr Eugène Brunod, grand vicaire du dio– cèse, du président Rollandin, du député Dujany et des assesseurs Gri– mod et Perrin. M. René Faval, assesseur régional à l'Instruction Publique, s'excuse, par télégramme, de san absence. M. le Pr Lucio Levi, de la Faculté de Sciences Politiques de l'Université de Turin, ouvre la série des conférences par la comrnérnoration d'Alexandre ·; Passerin d'Entrèves. San exposé rnet en relief l'extraordinaire affa– bilité de Passerin d'Entrèves, de ce grand savant de renomrnée inter– nationale qui était capable de se pencher sur les problèmes des étudiants. Ce collègue de Bobbio et qui fut l'ami de Gobetti et l'élève de Solari, Einaudi et Ruffini, réunissait en sa personne la culture ita– lienne, la française et l' anglaise. Professeur dans les Universités d'Oxford, de Harvard, de Yaie et enfin de Turin, lauréat de la Sor– bonne, il se sentait européen et profondément valdòtain. Par une phrase de Montesquieu transforrnée en titre de l'un des derniers

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