- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987

Alexandre Passerin d'Entrèves 49 demment, que je partage tous vos jugements et que je n'y trouve quel– ques inexactitudes: mais je tacherai de dire tout cela dans un artide que je vous enverrai dès que je l' aurai écrit et que je compte bien publier quelque part». (14 décembre 1975). AMOUR DE LA V ALLÉE o' AosTE «Chère Vallée d'Aoste: j'en suis désormais, depuis presque trois ans, partiellement exilé. Car ma femme a été frappée d'une paralysie partielle pendant notre séjour à Entrèves en 1975 et nous avons du renoncer à y retourner, car l'altitude est un danger dans son état ... ». (23 avril 1978). «Je continue, hélas, mon séjour forcé à Turin, qui dure depuis plus de trois ans». (2 décembre 1978). «Quant à moi, j'ai beaucoup vieilli ces derniers temps. L'infir– mité de ma femme ne me laisse plus guère de loisirs. Et voilà bien quatre ans que nous avons du renoncer à nos séjours habituels en Vallée d'Aoste. Tout cela est bien mauvais ... ». (12 juin 1979). SUR LE LIVRE «LE GÉNÉRAL DE GAULLE (ET) LA V ALLÉE o'AoSTE... » «J' ai reçu, presque au meme instant, votre lettre et votre livre. Je vous remercie de tout coeur de l'une et de l' autre. J' ai immédiate– ment commencé la lecture de vos pages - une lecture pour moi pas– sionnante, car j'y trouve une réponse à un tas de questions que je me posais depuis longtemps. Malheureusement, ma vue a terrible– ment baissé et je ne procède que très lentement - assez tout de meme pour apprécier votre objectivité et votre "fairness": je serais heureux d'en causer plus au long avec vous ... ». (2 janvier 1980). Au mois de septembre 1980, camme il a été dit plus haut, un colloque réunissait des universitaires français et italiens. Lors du dlner, je me trouvais placé à coté d'A.-P. d'E. venu tout exprès de la capi– tale piémontaise. Au cours de la conversation, il me fit les déclara– tions suivantes, un peu à brule-pourpoint (que l'an veuille bien croire que je n'invente ni n'exagère rien).