- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1987
GIANNI MOMBELLO MONSEIGNEUR ALBERT BAILLY A TRAVERS SA CORRESPONDANCE INEDITE * ]e dois commencer par un aveu. Je suis bien gené de parler de Mgr Bailly dans cette ville, dont il a été si longtemps l' éveque et où il a laissé tant de traces de son activité et un souvenir durable de sa personne. M. Lin Colliard a brossé naguère 1 un médaillon de ce prélat. Les quelques pages qu'illui a consacrées illustrent bien son ceuvre littéraire et la vitalité de sa pensée. Ma gene augmente quand je pense que je connais finalement assez peu et mal son ceuvre imprimée, qui est abondante et, en partie, éga– rée. ]e fais allusion à son recueil de poèmes publié en 1669 2 et à son discours sur les avantages de l'union de la langue italienne avec la langue française prononcé en 1678. Si je n'ai pas encore eu le bon– heur de me procurer un exemplaire du premier ouvrage, j' ai eu la chance de retrouver le second dans une plaquette imprimée à Lyon, chez Jean Certe, en 1681. 3 * Conférence donnée à l' Académie Saint-Anselme, le 6 décembre 1986. l L. CoLLIARD, La Culture valdotaine au cours des siècles. Précis bio-bibliographique et morceaux choisis, Aoste, Imprimerie I.T.L.A., 1976, pp. 99-131. 2 Le poète mélé, Annecy, 1669. 3 Discours prononcé en presence de leurs Altesses Royales, par Monseigneur l'evéque d'Aoste; à l'ouverture de l'Academie /rançoise et italienne de Thurin, fondée par Madame Royale, A Lyon, Chez Jean Certe, riie Merciere, à la Trinité. M. DC. LXXXI. Pla– quette in-4° de 12 pages.
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