- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

136 Joseph-César Perrin merce intérieur du Duché, recourut au Roi pour soulager les com– munautés en passant une partie des dépenses de ces ouvrages à la charge de la Caisse Générale des Ponts et Chemins. 15 Malgré une ré– ponse de prise en considération rien ne fut changé. 1 6 Si l'état de la viabilité provoquait d'une part des difficultés et dane un ralentissement du commerce, il était aussi la cause des prix élevés des transports qui à leur tour augmentant le prix des mar– chandises venaient à l'eneontre du mouvement commerciai. 15 A.H.R., Fonds Commune d'Aoste, Registres du Pays, vol. 39, f. 83', séances du 11 et 12 janvier 1792. 16 I.:lntendant du Duché écrivait le 12 mai 1795 au comte de Serravalle, conseil– ler et général des Finances: << Un chemin de traverse qui n'a rien de commun avec la gran– de route, celui Monsieur qui tend depuis le vii/age de Liverogne à Valgrisenche, étant em– barassé par quelque roch tombé de la montagne, !es mulets que le Bureau de la So/de en– voit chargé de paille et de foin dans cet endroit ne pouvant y passer librement et urtant contre ces rochs où ils /aissent une partie de leur charge, S.A.R. a ordonné qu'on !es jit sau– ter et cet objet pourra coftter environ 500 E >>. Il se demande qui devra supporter cette dépense et il est de l'avis que ce soit la communauté d'Arvier <<sur le territoire de la quelle la route est située et qui en retirera l'avantage>>. I.:lntendant meme conseille que si la communauté objectera que ce n'est pas elle qui a voulu cet ouvrage <parce que le passage n'était pas interdit aux mulets des paysans, plus petits et portant des charges plus foibleS>>, l'on pourra répondre <<qu'il semble suffire qu'ils puissent mettre de plus fortes charges sur leurs mulets s'ils le jugent à propos et gagner ainsi sur !es transports pour qu'il résulte d'une utilité en foveur de la communauté et par consequent quelle doive supporter !es fraix>>. C' était une façon de faire payer aux Valdòtains une dépense qui revenait au bénéfìce d'un service royal (A.H.R., Fonds Commune d'Aoste, Registres des lettres de l'Intendance (1794-1795), f. 110•).

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