- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

Le commerce valdOtain à la fin du XVIII• siècle 155 salpage, avec celui sain. Le Conseil ordonna clone de renfermer le bétail atteint par la maladie dans cles étables séparées, de le nourrir, de l' abreuver et de le soigner sans permette aucun contact avec d'au– tres bovins; il députa ensuite Jean-Léonard Bal, d'Ollomont, pour qu'il visite le bétail malade et qu'il ordonne les médicaments néces– saires.64 Les mesures prises furent suffisantes à arreter le fléau. Le 26 février 1790 le juge d'Ivrée annonça au Commandant du Duché qu'une épidémie de farcin s'était manifestée à Lessolo et qu'elle y avait été introduite par une vache vendue à un habitant du– dit lieu par Aintoine Souzia, de Chambave. Le l er mars le Conseil cles Commis ordonna à Ducrue, juge du mandement de Chatillon, de visiter les étables de Chambave et cles alentours, d'isoler les va– ches éventuellement atteintes de farcin et de faire une relation sur la situation. 6 5 D'après le rapport du juge Ducrue aucune vache avait été attaquée par la contagion, mais le Conseil cles Commis décida prudemment de charger le secrétaire De Tillier «d'écrire au Capitai– ne Garde à Pont-Saint-Martin d'invigiler autant qu'illui sera possible, à ce qu'il n'entre de ce coté de sembable maladie ou autre, surtout de celles qui pourraient y étre introduites de Lessoloz et des environs et en cas de besoin d'en donner incessamment avis céans». 66 Ces premiers cas, isolés et sans graves conséquences, n'étaient ce– pendant que l'annonce du grave fléau qui pendant quelques années ravagea le cheptel piémontais et valdòtain. I.:épizootie s'était mani– festée en Lombardie; puis elle gagna le Piémont. «Nell'ottobre 1795 una gravissima epizoozia, proveniente dalla Lombardia austriaca (por– tata, verosimilmente, dai reparti austriaci) si abbatteva sull'Oltrepò e sulla Lomellina, estendendosi in novembre alle province di Alessandria, Asti, Acqui, Saluzzo e in dicembre all'intero Piemonte. Per qualche tempo, l'epizoozia guadagnò terreno: quando i vuoti aperti nelpatrimonio zootecnico piemontese forono più che preoccupan– ti, si tentò di porvi riparo. L'l l aprile 1797, R. Patenti, constata la 64 C( A.H.R., Fonds Commune d'Aoste, Registres du Pays, vol. XXXIX, ( 19•- 65 A.H.R., Fonds Commune d'Aoste, Registres du Pays, vol. XXXIX, ( 39•-40•. 66 A.H.R., Fonds Commune d'Aoste, Registres du Pays, vol. XXXIX, f. 40v-41 '·

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