- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

Le commerce valdOtain à la fin du XVIII• siècle 211 gnée par l'Intendant meme. Dans sa lettre Saint-Réal demandait de lui fournir rapidement une liste exacte de tous ceux qui exerçaient commerce dans chaque commune. I..:état en question devait conte– nir «les noms de tous ceux qui font quelques négoces ou commerce» dans la cammunauté, le mantant cles fonds emplayés annuellement pour leur activité commerciale et le genre de négace pratiqué. De façon particulière la circulaire demandait taus les renseignements passibles sur les marchands «en bétails, mulets, poulains, genisses, peaux, chè– vres, chevreaux, brebis, moutom, denrées, vin, grains, fabriques de mé– teaux quelconques, grivières, fontines et autres fromages>>. Les secrétaires communaux démontrèrent beaucoup de sallicitu– de dans leurs répanses. La rapidité avec laquelle celles-ci furent données est d'ailleurs étonnante. En effet la première lettre de ré– panse, celle de Champdepraz, date du 7 avril. Les autres suivent de près dans les jaurs successifs. Vers le 15 avrilla plupart cles secrétai– res avaient accampli leur devoir.s Il y eut bien quelques retardatai– res: Courmayeur répondit seulement le 11 mai. Le recensement de 1797 fut canduit à san taur canfarmément aux dispasitions établies par l'Edit Royal du 6 actobre de cette me– me année. Dans san préambule, cet Edit 6 recannait que la calamité la plus grave qui affiige en ce moment le Royaume est causée par la trop grande quantité de billets de crédit et de mannaie érose mis en cours pour soutenir les pressantes nécessités de l'Etat dans le but d'éviter de nouvelles impasitians. Dans la canviction que cette s Dans sa leme du 11 juillet 1795, l'Intendant du Duché d'Aoste dit le contraire. Il y affirma: « Wius vous appercevrés aisément, monsieur, par le contenu de cette lettre qu'il ne m'a pas été possible de satisfaire plutot à ce qu'il vous a plu me prescrire par la votre du 28 mars dernier, n'ayant reçu que tout récemment la plupart des notes que javais chargé /es secrétaires de me transmettre». La dernière lettre que nous possédons érant du 11 mai, est-ce que Saint-Réal a voulu justifìer son retard face à la requete du Général cles Fi– nances? D'autre part pour cene enquete manquent les réponses de trente commune. Est-ce qu'elles sont effectivement parvenues au cours cles mois de mai et de juin? Mais, dans ce cas, où sont-elles? 6 F.A. DUBOIN, Raccolta per ordine di materie delle Leggi, cioè editti, patenti, mani– festi, ecc... , cit, teme XIX, vol. 21, Torino, p. 1250-1257.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=