- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

Le commerce valdOtain à la fin du XVIII• siècle 213 tri generi e nell'assumere imprese ed affittamenti>> les administrations publiques devront, par un acte consulaire, donner la note des négo– ciants et du montant de leurs fonds sous peine de cent lires d'amen– de. Par Royales Patentes du l O novembre le Roi approuva le Règle– ment applicatif de cet édit. Ce règlement, entre autres dispositions, établissait la prorogation du terme pour la présentation des consi– gnes jusqu'au 25 novembre et il ordonnait aux administrations communales de donner la note des fonds de commerce dont à l'art. 5 § 5 de l'édit. Plus de 63% des communes valdòtaines adoptèrent la délibéra– tion de leur Conseil avant la fin du mais d'octobre. Les autres le fì– rent dans le terme fìxé par les RR.PP. du l Onovembre. De sa part l'Intendant du Duché, toujours attentif aux ordres supérieurs, avait engagé les Conseils communaux à délibérer sur cet objet. Nous en avons, par exemple, trace pour la commune d'Aoste. Par lettre du 25 octobre 7 Saint-Réal demanda au Conseil de Ville de lui <ifàire parvenir dans le courant de ce mois un acte consulaire conte– nant le nom et surnom des négotiants habitans de cette ville et dans son territoire, et à combien, suivant l'opinion du public, !es fonds de leur commerce rellevent, pour que j'en puisse foire l'usage convenable». Les deux séries de documents se complètent et s'intègrent. Ainsi les réponses fournies à ces deux enquetes, conduites à la distance de deux ans et demi l'une de l'autre, nous donnent un cadre assez pré– cis de notre commerce. V - 2. QUELQUES CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Avant d'aborder une brève analyse de la situation commerciale de la Ville d'Aoste d'un còté et des autres communes valdòtaines en– suite, c'est peut-etre utile faire quelques considérations d'ordre géné- 7 AH.R., Fonds Commune d'Aoste, Lettres (1794-1800), vol. 2.

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