- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

Le commerce valdOtain à la fin du XVII/' siècle 229 Ferblantiers 3 Quincailliers 2 Chapeliers 2 Tanneurs et nég. en cuirs 4 Négociants en cuirs 2 Selliers et chamoiseurs 3 N égociants en fer 2 Négociants en chapeaux et poix l Négociants en verres, livres et faience 2 Merciers l Potiers 2 Les exercices commerciaux se partagent donc de façon à peu près égale entre le secteur de la restauration et de l'alimentation d'un còté et les autres genres de l'autre. Le nombre des premiers semble etre en nette diminution par rapport au ferment des années précédentes. Cette régression s'explique peut-etre par le fait que l'enquete se déroule dans un moment où la paix régnait, à la suite de l'armistice de Cherasco et du traité de Paris (25 avril et 15 mai 1796). La reprise de la guerre en 1798 recréera les conditions pour l'ouverture de nouveaux magasins. Létat39 de la population d'Aoste de l'an 7 de la République (22 septembre 1798 - 22 septembre 1799) nous le montre bien. Si le secteur comptait 72 commerçants au début de 1797, ceux-ci seront au nombre de 94 deux ans plus tard quand la présence et le passage des troupes, faisant augmenter la demande de vivres et de boissons, causera la naissance d'autres boulangeries, cabarets, auberges, boucheries, débits de vin en détail. Quelle était la force économique des commerçants de la Ville? 39 La nouvelle municipalité jacobine qui s'était insrallée à Aoste le 15 décembre 1798 fit dresser une statistique très intéressante de la population contenant les profes– sions et les métiers exercés par les citoyens. Meme si la dénomination des différents commerces n'est pas toujours identique, certe enquete permet de faire des confron– tations utiles avec celle de 1797. (Cf. L. COLLIARD, La Vieille Aoste, II, cit., p. 191- 199).

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