- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991
Le commerce valdOtain à la fin du XVIII' siècle 247 nombre qui est occupé ne subsiste pas du simple produit de son travail dam la profession occupée par un chacun. 5° que les maux incalculables occasionnés par le passage et le séjour des troupes sam interruption dam les saisom les plus critiques ont pesé particulièrement dam cette Vallée, eu égard que la troupe y a été sta– tionnée à préférence, comme pays de frontière; et de là illen est emuivi non seulement des pertes, mais meme chaque citoyen a été interdit dam ses opératiom particulières et les suites laissent appercevoir qu'on fora longtems à se relever des pertes soujfertes. r;o Cette province, après un épuisement absolu, a encore le regret de ne pouvoir foire foce aux créances de tant de particuliers qui réclament la juste bonification des fournitures par eux foites aux troupes parce que, quoiquelle ait foit ses diligences, elle ne peut recevoir aucun paye– ment eu égard que la Caisse publique manque de fonds. Illemuit de là que les particuliers ne peuvent de leur coté acquitter leur quotte d'impo– sition et ils attendent de recourir aux voies de compemation. r Que les artistes dont la généralité est pauvre, ne vivant que du produitjournalier, ont de meme été exposés à tant de sortes de contribu– tiom et obligés dailleurs de loger continuellement la troupe ne sont pas plus fovorisé que les autres classes puisque les détresses sont communes et ont une connexité iméparable avec tous les états. Daprès ces observatiom qui ne sont qu'un apperçu de la triste situa- . . tion des habitants de cette Vallée, il parait que les individus classés au dit arreté ont été également aggravés par les impositiom jettées jusqu'ici et quaimi le motifqui a influencé le dit décret ne doit pas etre appliqué à cette Province. En conséquence la Municipalité, pleine de confiance dam la sagesse et l'équité du Gouvernement, espere que ces représentatiom seront veues fovorablement et qu'il sera déclaré que timpot sus narré n'aura pas lieu pour cette Province, en le priant de croire qu'il n'en agit aimi que pour soulager thumanité soujfrante et que dans dautres circonstances elle lefforcera de concourir aux charges publiques pour autant qu'il sera en elle. Et pour toctroi de ce que sus la Municipalité prie le Citoyen Com– missaire de vouloir appuyer ses représentatiom auprès du Gouvernement
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