- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

294 Joseph-César Perrin ques negoces ou commerce tant des habitants que de ceux que n'y vien– nent que deux fois la semaine exposer dans leur boutique, qu'ils ont loué rière cette bourgade, leur grain en vente, lequel grain ils vont acheter a Yvrée. N'ayant pu, non obstants les plus exacts renseignements que j'ai cru prendre, vous detailler dans cet état la quantité des fonds qu'ils em– ployent annuellement pour leur commerce, je n'ai foit qu'y inserer les fonds respectifi d'un chaquun, c'est a dire la quantité de fonds existants suivant l'opinion commune dans chaque comerce y mentionné, attendu que la plus part des commerceants ne peuvent continuer et foire subsis– ter leur negoce qu'à mesure qu'ils employent le premier fond qu'ils ont mis a acheter leur danrées et ejfets. ]e n'ai pas cru devoir inserer dans cet etat les personnes qui vendent quelques fromages, beurre, pain de seigle et eau de vie en detail dont le fond monte a peine a dix livres et auxquelles le petit negoce ne foit que cooperer a leur tres modeste entre– tien, sans le secours du quel elles se verroient constrainte de mandier tant pour n'etre pas en meme de labourer la terre que pour etre depour– vu de tous biens fonds. ]e n'ai pas non plus inseré dans cet état la pharmacie du sieur Mo– retta, apoticaire, qui tient sa boutique ouverte rière cette bourgade at– tendu que la dite pharmacie paroit etre au nombre des professions et non pas au rang du commerce. ]e vous insere aussi les etats distingués des consignements des revenus de cette communauté, eglise etc. et pour ce qui regarde l'état des autres divers particuliers qui perçoivent aussi des revenus rière cette commu– nautéje n'ai pu les separer ni rectifier, attendu que personne ne me les a encore transmis de votre part; ainsi j'attend des ulterieurs ordres a cet egard et finalement vous transmettant les certificats des publication des edits et manifestes que j'ai reçu de votre part, j'ai l'honneur de me pro– tester avec le plus profond respect et soummission, Monsieur, votre tres humble et tres obeissant serviteur Donnas le 12 avril1795. Fol/ioley, secretaire substitut de Donnas.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=