- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

318 Joseph-César Perrin blanc qu,ils achettent chaque semaine; et lorsqu,ils ont presque fini à dé– biter ce vin ils font des nouvelles empletes tantot de la meme, tantot à moindre quantité. ]ean ]acques et ]ean Baptiste, freres, fils de feu ]acques Alby, Marie née Albert veuve de jean ]acques Cristillin, Marie, née Christillin, veu– ve de Mathieu Troc, et]ean ]acques de feu ]ean ]acques Laba sont aussi en coutume dachetter trois ou quattre charges de vin environ par année pour tusage de leur fomille et ils en révendent par rencontre et pour foire plaisir quelques bouteilles, mais on ne peut pas envisager ce debit pour un commerce parce que bien souvent ils refusent den vendre en ayant besoin pour tusage de leurs fomilles. Louis de feu ]ean Ronco, ]ean ]oseph de feu ]ean Pantaleon Ronco et]ean Pierre de feu ]acques Lorent achettent à credit de divers particu– liers de cette communauté et des paroisses de Gressoney trois ou quattre veaux gras par semaine chacun, commune foitte, qu,ils vont vendre aux boucheries de la ville d1vrée et de celle de Bielle et ils ne payent aux vendeurs le prix de cette marchandise qua leur retour après les avoir ex– pedié et en exigé le prix. ]ean de feu ]oseph Gal et le cy devant nommé ]ean ]acques Storto achettent quelques années en automne environ trente à quarante agneaux males entre les deux qu,ils envoyent à thiverne en Piemond et ils les revendent vers la Saint Bernard; ils payent en automne ces agneaux de quattre à cinq livres tun; ils mettent en fond pour cela en– viron deux cents livres et ton massure qu,ils se procurent encor ce fond à titre de pret en payant les interets. Les cy devant nommés ]ean ]acques Stortoz, Marie née Albert veuve Christillin, ]ean ]oseph Ronco, Gabriel Albert et les nommés ]ean ]ac– ques de feu Pierre Como l, ]oseph de feu Gabriel Albert, ]ean ]acques de feu Gabriel Albert et ]ean Antoine de feu ]ean Glavina achettent quel– ques années pendant les mois de mai et juin quelques brebis et moutons qu,ils gardent sur leurs montagnes jusques à la Saint Miche! pour les engraisser et ce pour en avoir la faine pour leurs besoins domestiques et partie de ces animaux ils les tuent pour leur provisiom de viande salée et une partie ils les révendent; ils mettront en fond pour cette emplete de cinquante à cent livres chacun, commune foitte.

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