- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

Le Codex XV de la Bibliothèque du Grand Séminaire d~oste 383 bianche, avec coloration solide noire; il ne possède pas d'enluminu– res, mais de simples lettres initiales calligraphiées, parfois colorées en noir, rouge ou bleu. Cette présentation extérieure, plutòt modes– te et discontinue, révèle de façon évidente le caractère non unitaire du manuscrit. Les 25 cahiers dont il se compose se pretent, en effet, à une division en 4 grandes sections, différenciées mais liées entr'el– les à cause des copistes, du genre de papier, du répertoire et de la composition. Cette division du Codex est le résultat de toute une série d'étu– des et de considérations, jaillies des examens sur la foliation, les fìli– granes, les copistes, etc., des considérations qu'on doit restreindre, en cette occasion, à une simple allusion, à cause des limites tempo– relles et du caractère général de cette communication. La première partie du Codex XV est un recueil de pièces de l' Or– dinarium Missae, la deuxième et la troisième sections contiennent un cycle complet de l' Ordinarium Missae et un recueil hétérogène de compositions sacrées. La quatrième partie est composée de 12 pièces. Il faut signaler, en outre, que la disposition actuelle du manuscrit n'est certainement pas originelle, le l cr cahier appartenant pour des raisons historiques, stylistiques et paléographiques à la 3èmc section du manuscrit. Le nombre total des pièces est 197, mais 17 d' elles fìgurent en double version; on peut donc compter dans le manuscrit 180 morceaux, dont 129 sont des parties de l'Ordina– rium Missae, et 51 les autres pièces: antiennes, communions, hym– nes, intro"its, Magnificat, motets, offertoires et séquences. Une attention particulière doit etre adressée à la table des conte– nus, placée sur les premières feuilles du manuscrit, mais appartenant à la 3ème partie du répertoire. Elle est très importante à cause de l'hétérogénéité du contenu de cette section, les autres étant plus ho– mogènes et organisées par genre de composition, selon une coutu– me très répandue à l'époque. Redigée avec soin, la liste nous indique les attributions aux différents auteurs, et, dans le cas nécessaire, nous fournit des indications ultérieures, «Et in terra Dunstable cuius tenor incipit Gratias», ou «Patrem brevioris imperfecti Dufay», etc., pour distinguer davantage les pièces. A travers l'organisation de cet-