- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991
452 Bibliographie Précédé par les tables des matiè– res, des ouvrages cités en abrégé et des sigles, le premier chapitre est consacré à l'examen détaillé de cha– cun des vingt-deux missels valdò– tains manuscrits, parmi lesquels 7 émarient de la Cathédrale (dont les missels des éveques Oger Moriset et François de Prez), 8 de la Collé– giale (dont les trois missels de Georges de Challant) et 7 de diffé– rentes paroisses du diocèse aostois (Charvensod, Courmayeur, Nus, Ayas et deux paroisses indéter– rninées). Pour chaque missel une bibliographie est dressée et, à la fin du chapitre, un admirablement uti– le tableau synoptique est placé qui nous donne, pour chaque missel marqué par une lettre, la place de chacun des 723 formulaires de messe. Le temporal, c'est-à-dire la succession des 52 dimanches de l'an, forme l'objet du deuxième chapitre. Les points les plus typi– quement valdòtains y sont exa– minés, à savoir la fete de Noel, le Jeudi-Saint, le Vendredi-Saint, la vigile de Paques, le dimanche de Paques, la vigile de Pentecòte, les péricopes fériales et les bénédic– tions épiscopales. De la succession des fetes des saints, c'est-à-dire du sanctoral, traite le troisième chapitre dans le– quel Amiet examine en particulier les fetes - en y ajoutant le degré à l'aide du Bréviaire valdòtain im– primé en 1533 - la pluralité de certains formulaires, les bénédic– tions épiscopales et il y dresse une comparaison avec le Missel de 1617, qui fut le premier missel valdòtain à etre imprimé. Le qua– trième chapitre est consacré aux sources des formulaires paraissant dans les cinq parties du Missale. A partir de là commence, toujours pour lesdites cinq parties, la liste des 723 formulaires émiettés par l'énumération de 6345 pièces. Les tables des oraisons, des pré– faces, des pièces de chant, des péri– copes scripturaires et, camme d'ha– bitude, des noms de personnes et de lieux, avec en plus celle des noms de saints du sanctoral, clòtu– rent ce monumental ouvrage qui permettra à n'impone quelliturgis– te, dans n'impone quel coin de l'univers, de survoler - camme le dit très justement M. Amiet - le paysage liturgique valdòtain ou bien, selon une autre comparaison, d'en saisir, avec toute la précision désirable, l'étonnante stratigraphie. A nous, qui n'entrons pas dans le conège élu des spécialistes, qu'il soit permis, d'un còté, de rendre hommage à l'eminent savant qui a ressuscité de l'oubli le rit valdòtain et, de l'autre, de faire remarquer combien notre anciènne liturgie était admirablement variée dans le sillon de la tradition. Ce qui revient, en nos temps li– turgiquement bigarrés et parfois loufoques, à se situer à distance soit
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