- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991
Bibliographie 459 Ad esempio, in un atto si parla di un pagamento in acciughe: è un segno che il commercio con le città }EAN-BAPTISTE GAL, L'Homme in– dividuel et socia4 Aoste, Litogra– fia I.T.L.A., 1988. Dans «LEurope des Ethnies», Guy Héraud a écrit: <<Peu de ré– gions ethniques ont la personnalité accusée du Val d'Aoste: Le cadre géographique, l'histoire, la race lui confèrent au sein de l'Etat italien une place tout à fait à part». Certe proposition est quelque peu tirée par les cheveux. Il faut la compléter par. ce que j'appellerais <<la personnalité humaine de ces éli– tes du temps passé». La pensée d'un certain nombre de nos prédécesseurs a dépassé lar– gement les étroites frontières de nos montagnes et, par son origina– lité, sa lucidité, son épaisseur psy– chologique et morale, a su faire du bruit dans les milieux européens les mieux cultivés. Tel fut le sort que l'on réserva à l'ouvrage fondamen– ta! de Jean-Baptiste Gal, L'homme individuel et social, paru à Lyon en 1864. Il réappara.lt maintenànt, en édition anastatique, avec une excel– lente préface de M. le Professeur Lin Colliard. J'eus moi-aussi vingt ans. Guidé par des Valdòtains de talent, et marinare doveva essere piuttosto sviluppato. Piero Cerati La Stampa, 9-11-1989 voulant conna.ltre ce que l'homme est en défìnitive, je me rappelle d'avoir lu avec avidité L'humanisme intégral de Jacques Maritain, mais aussi d'autres textes, comme par exemple Terre des Hommes de Saint-Exupéry. J'en retiens des en– seignements dont certains ont mar– qué toute ma vie. Mais l'ouvrage qui me plut davantage, en un cer– tain sens, fut L'homme individuel et social de Gal. Pour un jeune horn– me qui comme moi désirait entrer dans la vie muni d'un bagage de connaissances morales et humaines suffisantes, ce texte de chevet fut une véritable découverte. J' en ap– pris des passages par coeur, tels que ceux-ci: <<Dieu, en douant l'homme de l'intelligence, n'a fait que lui donner une faculté à cultiver, parce qu'il veut attacher la perfection de son ouvrage au travail de celui qui ' s en sert. .. » <<On rencontre dans la société trois genres d'intelligences bien dis– tinctes: l'inrelligence qui méprise et dédaigne tout ce qu'elle ignore, et s'endort dans son ignorance; elle est très commune. La seconde est active; elle voudrait savoir tout ce que les autres savent, elle s'applique à augmenter le trésor de ses con-
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