- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1991

ALBERTO MARIA CAREGGIO HECTOR PASSERIN D'ENTREVES* Il m'échoit l'honneur, mais aussi la tàche douloureuse, de prési– der aujourd'hui la séance académique d'automne qui prévoit la commémoration officielle de notre ancien Président, le professeur Hector Passerin comte d'Entrèves, à huit mois de distance de sa mort. En ouverture de séance permettez-moi, chers confrères, de pré– senter nos condoléances les plus émues à Mme la comtesse Claudia Passerin d'Entrèves, frappée cette année par le double deuil: de la mort de son père, le Pr Hector, tout d'abord et, ces jours passés, de sa mère Mme Vittoria Torrigiani Malaspina, épouse de notre re– gretté défunt. Les circonstances qui nous unissent aujourd'hui sont donc sous le signe de la précariété de la vie humaine et de l'incertitude qui en– veloppe notre existence terrestre. La mort impose, en effet, à l'horn– me la conscience qu'il n'est pas l'absolu et qu'il fauç, par consé– quent, chercher ailleurs, hors de nous-memes, en Dieu pour les croyants, le plein épanouissement de notre vie. Nous connaissions tous Mme la comtesse Vittoria. Nous savons tous avec quelle délicatesse elle a toujours suivi son cher époux soit dans sa vie privée, soit dans son activité scientifique. Ame noble, douée d'une sensibilité et d'une bonté exquise, elle fut pour son * Allocution prononcée à l'Académie Saint-Anselme le 25 novembre 1990.

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