- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1993

Remerciements 247 de le souligner: il y a une bonne volonté et un intérèt général qui se sont manifestés par là et je dois dire que, si une seule de ces com– municarions avair manqué- je ne parle pas de la mienne- nous au– rions manqué de quelque chose. Je ne crois pas que beaucoup d'aspects aient éré négligés. Peur– èrre aurait-on pu parler un perir peu plus de la controverse ami-pro– testante: c'est un point sur lequel j' envisagerais volontiers quelques compléments. Je me demande si sur la période parisienne il n'y au– rait pas aussi cles découverres nouvelles à faire qui pourraient se pré– senter assez facilement à une recherche bien conduire. Il y a un nom qui n'a pas été prononcé ici, le nom d'une personne et mème d'une famille qui a été en relation exrrèmement érroire avec la cour de Sa– vaie: c'est la famille de La Fayette, à commencer par le beau-père de Mme de La Fayerre, le second mari de sa mère, Renaud de Sévigné, qui a cerrainement éré une cles relations principales du père Bailly pendant son séjour à Paris; à continuer par Mme de La Fayerre, la romancière, qui a entretenu une correspondance extrèmement acri– ve avec Mme Royale; correspondance, d' ailleurs, moins intéressante que celle du père Bailly: c'est dire que le père Bailly n'est pas sans ta– lent du point de vue lirréraire. Les facerres que nous avons envi– sagées, il n'est pas nécessaire de les rappeler en détail. Nous énumé– rerons simplement le diplomate, l'homme qui est évidemment homme de confìance de la cour de Turin, l'homme qui donne cles nouvelles; c'est ce qu'il dir modestement, mais je crois qu'il fait un peu plus que donner cles nouvelles: il choisit les nouvelles qu'il va donner et, par conséquent, il est un informateur de premier ordre, non seulement parce qu'il est bien placé à Paris, mais parce qu'il a cles relarions bien choisies. Nous avons eu l' occasion de saisir, avec le diplomate, l'homme d'Eglise, le prédicateur, l'évèque, bien enten– du, et sur chacun de ces aspects il y aurair de multiples dérails à re– rracer. Mais pluròr que sur la diversité du personnage, puisque il s'agir de conclure, je voudrais chercher quelques facteurs d'uniré, que je marquerai rapidement. I.:uniré je la trouverais d'abord dans la per– sonnaliré de Mgr Bailly; nous avons pu, ce marin notamment, envi– sager cetre personnaliré, constater que ce personnage si divers, ce

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