- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

102 Pierre Passerin d'Enrrèves Casa del S. r. D'Entreues Passerini d'Aosta suddito di Sua Maestà et ho una si distinta premura per tutto ciò che riguarda si l'una che l'altra per le continue cortesie che riceuo, che non posso astenermi dal procurargli il grand vantaggio della protezzione autoreuole di Vostra Eccellenza. Prego per l'Eccellenza Vostra a degnarsi di fargliene godere generosi li effetti in ogni congiuntura, et a credere che riceuerò in me stesso tutti gli atti di benignità che si compiacerà d'usarli et per li quali ne professerò io all'Ec– cellenza Vostra vero obbligo tutto particulare, et corrispondente appunto alla premura con cui gl'imploro questa stimatissima grazia. Accordi altresì a me Vostra Eccellenza quella de suoi pregiatissimi comandamenti acciò possa testificarli anche con l'opera la mia antica, sincerissima osser– vanza et le bacio frattanto di vero cuore le mani». Et de la main meme du Cardinal: «Alla di cui bontà sempre recorrerò vinto di cui raccoman– do con ogni maggior efficacia questo mio buono amico e tutta la sua Casa, Servitor vero, po Cardinale Lambertini. » Et la «raccomandazione» semble arreindre son bur. Le Marquis d'Ormea écrit à d'Enrrèves le 31 mars 1731: «Monsieur ]'ay reçu avec votre Lettre du 28 de ce mois, celle de Monseigneur Le Cardinal Lam– bertini, Vous avés raison de dire que j'ai des Sentimens d'un respect infiny pour cett'Eminence, et l'interet qu'il prend pour vous anime ceux d'une veritable estime que je conserve pour votre Personne, je vous en donnerai dans l'occasion des preuves convainquantes, et suis en attendant tres par– foitement, Monsieur Votre tres humble, et tres obeissant Serviteur D'Ormée». Nous verrons routefois qu'à l'époque meme les hautes recommandarions n'arrivaient évidemment pas roujours à leur but. D'après ce que nous avons dir plus haur, on peur distinguer done, sur la base de ce qui ressorr de plus de l 00 lerrres, rrois moments. Il nous semble d'abord intéressant de fournir quelques élémenrs susceptibles de se rapporrer à l'hisroire réligieuse de la Vallée d'Aoste. En second lieu nous citerons les nouvelles rélarives à la période romaine et, enfìn, cles données concernant l'envoi de produits valdò– tains. En ce qui concerne les données relarives à l'hisroire religieuse de la Vallée, ce sont surtout les lettres du clergé valdotain à Rome qui nous donnent une quantité d'informations inédites quant à la nomi-

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