- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994
340 Albert Cerise Finalement, dans ce document fondamenta!, on établit le con– cept de développement durable, c'est-à-dire l'inrégration complète entre l'environnement et le développement. En termes strictement techniques, on défìnit par développement durable ce qui se produit selon les temps que les ressources naturelles fondamenrales pour la vie que celui-ci utilise emploient pour se régénérer. En acceptant le principe que le développement durable est l'uni– que moyen pour permettre une coexistence entre environnement et développement, il est clair que la transaction obligaroire et impérati– ve, aussi bien pour les pays riches que pour les pauvres, vers ce modè– le de développement, a lieu dans des conditions extremement diffé– rentes, contraignant les premiers à de plus grandes responsabilirés et les seconds à se heurter à de nouvelles possibilités de freinage. Afìn de répondre à la Commission Brunddand, l'Assemblée Générale des Nations Unies décide, en décembre 1989, d'organiser une nouvelle conférence mondiale consacrée à l'environnement et au développement. C'est ainsi que naquit la Conférence de Rio qui eut lieu dans certe ville à la demande du Brésil qui, à Stockholm, avait été le porre– parole du malaise et des inquiérudes des pays en voie de développe– ment au sujet des orientations que les pays industrialisés envisa– geaient en matière d'environnement. On rédigea la résolution N.U. 44/228 de l'Assemblée Géné– rale qui établit les objectifs que le Sommet «Planète Terre» devrait atteindre. En décembre 1990, l'Assemblée Générale imposa que les Etats soient représenrés par leur chef ou bien par les chefs de leurs gouver– nements. Mais la participation aux travaux de la conférence au sommet ne leur était pas exclusivement réservée. 4 Ceux-ci prévoyaient aussi des représentants des populations par le biais des organisations non gouvernementales et des groupes d'opi– mon.
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