- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

342 Albert Cerise d'ozone est active et que son ultérieure diminution peut faire aug– menter les cas de cancer de la peau; les pays littoraux sont en danger; 85% de l'énergie est produite gràce aux combustibles fossiles. C'est alors qu'on donna un mandar à un Comité intergouverne– mental afin de négocier, avec l'appui de la C.N.U.E. et de l'O.N.U., une convenrion-cadre concernant les changements climatiques. Les travaux du Comité et ceux de la préparation de la Conférence de Rio se poursuivirent parallèlement. La convenrion-cadre cles Nations Unies sur les changements cli– matiques fur décrétée et adoptée par le Comité le 9 mai 1992. Mais il n'y eur pas, à l'échelon politique, l'adhésion de tous les pays sur les indications que celle-ci donnait pour résoudre le pro– blème. La Communauré Européenne, le Japon et bien d'autres pays étaient unanimes sur la nécessité de stabiliser les émissions d' anhydri– de carbonique (dioxyde de carbone C02) sur la quantité produite en 1990, d'ici l'an 2000. Les Etats-Unis en partageaient les principes en général, mais la poursuite de cet objectif devait avoir lieu gràce à une adhésion volon– taire et sans fixation de date. Pour défendre leur position, les Etats-Unis soutenaient que la science ne démontrait pas catégoriquement qu'un changement cli– matique était en cours; de plus, meme en admettant les prévisions cles savants, celles-ci ne justifiaient pas l'adoption d'interventions dont les couts étaient exorbitants, cles couts que les économies occi– dentales ne pouvaient supporter se trouvant elles aussi dans de mau– vaises conditions. Face à la menace de la non-adhésion cles Etas-Unis, on préféra un compromis qui voulut maximiser la participation, au prix de mini– miser les contenus. La convenrion aboutit clone avec les indications demandées par les Etats-Unis. Cet acre, réduit par l'absence de limites et d'échéances, contenait cependanr d'aurres engagements d'un cerrain inréret au sujet cles