- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

Les ressources naturelles après la conférence internationale de Rio 343 contròles sur les émissions d'aurres gaz provoquant l'effet de serre, sur les chlorofluoro-carbones, sur l'aide fìnancière pour les pays en voie de développement ainsi que sur les modalités de cette assistance, sur le paiement cles pays en voie de développement dont les forets servent de puits mondiaux de carbone, sur une indem– nisation afìn de remplacer le revenu manquant causé parla déforesta– tion, sur les conditions selon lesquelles certaines technologies ration– nelles seront mises à la disposition cles pays en voie de dévelop– pement. Un premier pas signifìcatif a été fait grace à l'institution de deux importants organismes: la Conférence cles pays signataires ayant la rache de vérifìer régulièrement l'application de la Convention et le respect de tous les instruments juridiques en vigueur en matière de sauvegarde du climat; un Comité scientifìque ayant la rache de véri– fìer, d'ajouter et d'inciter la recherche sur les modifìcations climati– ques. A la fin du sommet, la Convention sera signée par 153 pays sur les 178 présents (la Malaisie n'a pas signé). 2. La Convention sur la biodiversité En 1987, le P.N.U.E. a soumis à l'attention cles gouvernements la nécessité d'un instrument juridique international pour la conserva– tion et l'utilisation rationnelle de la diversité biologique. :Lélaboration de ce document fut tout d'abord confìée à un pre– mier groupe de travail composé d' experts sur la diversité biologique, et par la suite à un second groupe formé de juristes et de techniciens ayant la charge de négocier une convention (Comité négociateur intergouvernemental). Les travaux de ce Comité ont permis la rédaction du texte fìnal approuvé à Nairobi le 19 mai 1992. Quelques données peuvent illustrer les origines de certains pro– blèmes. On ne connai:t pas avec exactitude le nombre d'espèces animales et végétales qui vivent sur la terre, (jusqu'à aujourd'hui on en a recen-