- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

348 Alberr Cerise ne pas en connaitre assez sur ces derniers); la prorecrion cles océans et cles eaux douces; l'urilisarion cles produirs chimiques et toxiques; la gestion cles déchers dangereux; la parriciparion de la femme dans le développement durable; !es ressources et !es mécanismes finan– ciers; l' urilisarion générale de · rechniques écologiques rationnel– les; la science au service d'un développement durable; la promo– rion de l'environnement et la sensibilisarion à ce problème, l' aug– mentarion cles capacirés narionales et cles institutions pour le dé– veloppement durable; !es instruments et !es mécanismes juridi– ques internarionaux; l'abolirion cles inégalirés en marière d'infor– manon. 5. La déclaration de Rio sur l'environnement et sur le développement A partir de 1972, la Conférence cles Narions Unies sur l'environ– nement adopra une série de principes pour une gestion écologique rationnelle de l'environnement; celle-ci prir le nom de «Déclaration de Srockholm». A Rio par contre, on a adopré la déclararion sur l'environnement et le développement, qui avec ses vingr-sept arricles développe deux grands rhèmes qui ont engendré durant ces vingt ans !es plus grandes appréhensions: la dégradarion de l'environnement et son effer sur la conservarion de la vie; la constatation que le progrès économique et la protecrion de l'environnement doivent erre considérés comme interdépendants. La déclararion de Rio remplace un engagement plus prégnant, ayant pour rirre «La carre de la Terre», dans laquelle on aurair du éra– blir d'une façon impérarive !es principes pour la sauvegarde de la planère. O n s'est contenté d'énoncer cetre déclararion, document rempli d'humaniré, qui s'est ressenti du compromis dont il découle et qui réunit deux posirions différentes. Les pays industrialisés voulaient une déclaration courte qui se limirar à réaffirmer ce qui avair déjà éré dir à Srockholm, soulignant la nécessiré de protéger la planère. Les pays en voie de développement, eux, nécessitaient cles enga-