- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

Les ressources naturelles après la conférence intemationale de Rio 349 gements plus spécifìques, surrout au sujet de leur droit supreme au développement, que les responsabilités cles pays industrialisés sur le dépérissement environnemental soient reconnues; qu'il leur soit procuré de nouveaux fìnancerhents et de nouvelles technologies de façon qu'ils puissent adopter une solution de développement moins polluant. APRÈS Rio Avec la découverre de l'Amérique, le monde devim extraordinai– rement grand, mais cinq-cents ans après, lors de la conférence de Rio, il a montré combien ses limites étaient modestes. Le scénario de Rio fut dominé par la grave opposition Nord-Sud et la démonstration de cette divergence fut d'une part l'attitude cles Etats-Unis et d'autre part le regroupement de soixante-dix-sept pays en vaie de développement, qui ont clairement déclaré que, faure d'ai– cles, ils continueront à exploiter les ressources naturelles aussi long– temps qu'il sera nécessaire pour survivre. Ce qui doit nous fai re réfléchir c'est l'augmentation du nombre cles membres de ce groupe qui passa, au cours de la Conférence, de soixante-dix-sept à cent-vingt-huit, et le fait que le chef d'Etat qui a obtenu la plus grande approbation de la part de l'Assemblée plénière fut Fidel Castro, qui maintint manifestement une position sévère– ment critique envers les pays riches. Il est vrai que sans une guerre universelle contre la pauvreté, nous courons le risque que les pauvres nous déclarent la guerre. Les pays en voie de développement sont pressés de s'assurer l'accès à cles fonds fìnanciers et aux technologies dom ils ont besoin pour émerger de la pauvreté et mettre en oeuvre l'intégration entre l'environnement et le développement, participant ainsi à la coopéra– tion écologique de la planète. La nécessité de protéger l'environnement souvent invoquée par les pays riches avec une attitude paternaliste lorsqu'ils averrissent les pays pauvres de ne pas commettre les memes erreurs qu'eux, ne doit pas devenir une nouvelle forme de colonialisme ou un processus

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