- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994

Les ressources naturelles après la conférence internationale de Rio 351 La résistance est énorme et prend ses origines dans la crainte qu' elle puisse ouvrir la porte à un gouvernement mondial. En réalité, il s'agit de pourvoir aux carences par d'autres moyens. Le principe de la souveraineté nationale est et doit rester sacré pour les relations internationales. Le développement durable ne peut pas etre imposé, mais grace au soutien international, il doit implanter ses racines dans la culture, dans les valeurs, dans les intérets et dans les priorités cles pays con– cernés. Rio a été une occasion unique pour jeter les bases de ce chan– gement qui doit -nous placer sur le droit chemin vers un avenir plus sur. Le taux d'accroissement démographique doit etre rectifìé mais sans oublier, en meme temps, de preter attention à tous les enfants du monde entier, surtout à ceux qui naissent et grandissent dans la misère. Les enfants sont vulnérables, ils n'ont pas de pouvoir politique ni fìnancier et dépendent cles adultes qui devraint les soigner et les nourrir. Quarante-neuf mille d'entre eux meurent chaque jour de souffrance et de misère. Mais connaissons-nous le nombre d'enfants dont la vie continue à etre une peine? Les enfants du monde entier sont les principales victimes du dépérissement de l' environnement, mais nous ne devons pas les con– sidérer uniquement comme cles victimes passives parce que demain la Terre leur sera confìée. Aujourd'hui, la sureté de la communauté internationale est remi– se en discussion par nos interventions sur l'environnement autant que par les conflits armés conventionnels. Chaque pays du monde doit se sentir solidaire pour résoudre les besoins réciproques, pour avoir cles intérets en commun et etre cor– responsables afìn de construire une nouvelle éthique de la Terre qui permette aux peuples et aux nations de se réunir pour participer à un nouvel échange mondial entre Nord et Sud, Est et Ouest. Cette collaboration garantira l'intégrité de notre planète, car cette