- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1994
Les ressources naturelfes après la conférence internationale de Rio 353 de ce dernier, par les intérèts de l'entreprise et des économies qui l' ont emporté étant plus ou moins indifférents envers les délicates valeurs de la nature. Si l'on veut prendre le sommet de Rio comme point de départ pour réaliser un système de vie en harmonie avec cette nouvelle éthi– que de la Terre, nous devons commencer parla création de quelque action, en apparence peu importante, mais concrète et encourageante pour de futurs processus décisifs. Prenons par exemple la loi régionale 44/1990 qui prévoit «les mesures régionales de coopération et de solidarité avec les pays en voie de développement», instrument peu connu qui, pour ce motif, mais aussi en raison d'une modeste disponibilité fìnan– cière, doit se contenter d'élaborer cles initiatives ayant peu d'inci– dence. Une revitalisation de cette loi et une participation pour résoudre les problèmes réels appartenant à une communauté, mème petite, d'un pays en voie de développement, ayant les caractéristiques terri– toriales ou climatiques identiques ou semblables aux nòtres, pour– raient représenter un progrès passionnant. On peut raisonner de la mème façon, en ce qui concerne le sec– teur énergétique environnemental démesuré, par exemple en limitant les combustibles qui dérivent du pétrole. Nous devons arriver au plus vite à la formation de moyens plus rationnels d'utilisation cles déchets, à travers les ramassages différen– ciés et le recyclage. Létat actuel de bien-ètre de nos forèts est plus le résultat d'une pression moins excessive de leur exploitation qui dérive de la dépré– ciation du bois, et cles engagements de la part de l'Administration régionale, que d'une sylvicuture naturelle largement pratiquée par les populations rurales ou par les entrepreneurs forestiers. Si nous ne voulons pas que l'absence d'un, ou de ces deux fac– teurs ait cles conséquences désastreuses sur nos écosystèmes forestiers, il est clone nécessaire que chacun de nous, dans l'intérèt général, soit disposé à prendre soin de la forèt, tandis que l'organisme public doit
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