- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

14 Pierre Vietti 1966, un recueil de poésies en français mais surtout en francopro– vençal (32) sous le ritre Souvenir d'une fois. Marie Coudre (1923- 1966) de La Salle, dans sa courre vie a écrit de perires poésies. Corrado Gex (1932-1966) le jeune dépuré de la Vallée d'Aoste au parlement iralien qui fut victime d'un accident d'avion à l'age de 34 ans, a été un écrivain et poète en francoprovençal. Un aurre homme polirique Valdòtain, Alberr Deffeyes (1913-1953) publia dans les journaux une longue série de contes en patois valdòtain. Avocar de Chatillon, Constantin Due (1885-1952), publia en 1945 un recueil d'écrits en francoprovençal composé entre 1908 et 1923. Le grand amour pour la terre valdòtaine et le sarcasme pour ceux qui avaient fait de notre pays une terre de conquète se manifeste en toute évidence dans les vers en patois de Vincent Piccone (1905- 1933) qui est, entre autre, l' auteur de celui qui est devenu un cles hymnes de la Résistance valdòraine: La clicca dzeusta. Président de l'Académie Saint-Anselme de 1954 à 1966, écrivain, journaliste et critique littéraire, le Chan. Maxime Durand (1885-1966) écrivit pour les journaux et pour les almanachs cles contes en patois. Les quelques poésies en francoprovençal que nous a laissées Victor Martin (Saint-Pierre 1893-1956) sont le fruir d'une fantaisie ardente et d'une verve poétique caustique. Au contraire Guy Perolino (Aoste 1909-1967) a écrit à cles amis cles centaines de lemes en patois pleines d'humour. La graine semée par Cerlogne continue à donner ses fruits; après ceux que nous avons évoqués nous devrons rappeler les poètes qui publient leurs travaux sur les pages culturelles cles journaux valdòtains, comme Ezio Verrhuy de Chambave, Lucio Due, Auguste Petigat, Louis Jaccod, Hermine Gerbore, Amedée Berrhod, Palmyre Arbaney, Quirino Joly et l'écri– vain conteur Antoine Chanoux, professeur à l'Université de Turin. Le 26 mai 1991 nous a quittés à toujours une de nos poétesses plus connues: Armandine Jérusel. Je l'appellerai un poète-chroni– queur du terroir car elle nous a raconté en poésie plusieurs événe– ments de chez nous notamment les fètes de famille ou de la com– munauré et les anniversaires imporrants, en trouvant pour ces chro– niques poétiques cles charmantes et gracieuses expressions. Arman– dine Jésurel était née à Aymavilles en 1904. Elle a publié une partie