- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
190 Tullio Orecchia rrois vies, protecteur des maux de ventre, horriblement marryrisé, dont un tableau d' un vérisme truculent, s'offrair à la dévotion des Courmayeureins encore au temps du Curé Gontier? Mais non seulement au soulagement des maladies les Saints étaient invoqués: la redourable avalanche avair en saint Défen– dent un sur rempart, et la cruelle peste - conrre laquelle nul remède n'était efficace- rrouvair sa consolarion dans la bienveillante protecrion de Saint Roch, à qui la dévorion de nos and~tres avair érigé plus de cinquante chapelles et dédié d'innombrables aurels. Arrerons nous là, pour laisser au lecteur roure entière la curiosiré et le plaisir de pénétrer, perir à perir, au cceur de ces enluminures, pour y rerrouver la chaleur et la lumière qu'animaient jadis la piéré de nos ancetres. Chapelles, aurels, oraroires, parfois ébréchés, sont là pour nous témoigner le déclin de l'age rhéologique dans norre Vallée. Manoirs et maisons forres, orgueil d'une féodalité et d'une noblesse qui ont bien mériré au cours de l'hisroire valdòtaine, aban– donnés par leurs habitants, ne sont plus que des ruines: seul est res– tée inébranlable la marque de la fai du montagnard, qui, à travers les années les plus douloureuses de san exisrence, a persévéré amoureu– sement à élever à rravers ses montagnes des signes vivants de sa confìance en Dieu. Et de nos jours encore les humbles chapelles et les oraroires per– dus dans les hautes prairies, sont encore vénérés par les descendants de ces ames pieuses qui jadis ont su lever les yeux là où la montagne se fond au ciel. Et si nous n'avons plus les 51 processions annuelles de Courmayeur, les 44 de Morgex et de Roisan et les 45 d'Allein, nous, de nos jours, nous sorrons encore, une fois par an, vers les haurs-lieux de norre dévorion, en chantant à la gloire du Christ, de sa Sainte Mère et des Saints de notre parriculière vénération.
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