- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
272 Silvia Brusa Trompetto «A l'aspect de ces beaux restes, on ne peut s'empecher de regretter Aoste Romaine. . . Cependant une sagesse admirable dirige !es évènements; en meme temps que des ouvriers découvraient machinalement la rue et le canal que l'on vient de signaler, S. M. notre bien aimé Souverain, pro– tecteur des sciences et des arts, signait (6 mars 1842) des Lettres-Patentes portant création d'un Comité d'Ediles dont le principal soin sera de con– server les nombreux monumens romains que le Duché d'Aoste est fier de posséder, surtout dans l'enceinte de la Cité» chiaramente riferendosi alla istituzione della Commissione d'Ornato: si può quindi affermare che agli occhi dell'opinione pubblica essa fosse stata creata fondamental– mente allo scopo di tutelare il patrimonio archeologico di Aosta. In realtà ci si accorgerà presto che questa convinzione è errata: il 15 giugno 1846, ancora sulla «Feuille d'annonces», compare un arti– colo, firmato «L Pleoz» in cui, dopo aver ricordato l'istituzione da parte del Re di una Giunta d'antichità e belle arti nel 1832, viene salutata con entusiasmo la nuova funte provinciale d'antiquité creata il 17 marzo 1846 «dont l'importante mission est la conservation des monuments». 164 Il documento poi che prova con sicurezza l'esistenza di questa 164 I componenti della funte d'antiquité citati nell'articolo sono: «S. G. Monseigneur l'Eveque fourdain, Président l M r. le Chevalier et Avocat Dominique Orsi Intendant de cette Province Mr le Chanoine Gal Professeur de Théologie, jj de Réformateur des Etudes dans ce Duché Mr l'Avocat et Chanoine Orsières Mr l'Avocat et Assesseur Coster, fuge du Mandement d'Aoste» Maggiori informazioni su questa funte d'antiquités si possono trovare su «Le garde national», almanacco dell'anno 1850, scritto dallo stesso Pléoz : L.PLÉOZ, Le Garde National soit Almanach du Duché d'Aoste pour l'an 1850, Aoste, Chez Damien Lyboz Editeur, pp. 68-69.Vi è riferito il testo della Patente Regia: «La Ville d'Aorte a été nommée la Rome du Piémont, à cause de ses antiquités; toutes /es années, des mains armées du ciseau et du mai/ de la destruction, renversaient une partie de ses monuments. S.M. Charles-Albert, de glorieuse et chérie mémoire, pour conserver /es restes des anciens monuments, par Billet Royal du 17 mars 1846, créa une commission pro– vinciale d'antiquité dans cette Ville et a ordonné ce qui suit: Art. 1" Il est établi à la ville d'Aorte une funte provinciale d'antiquités pour veiller à la con– servatio des monuments et des restes de construction ou autres objets d'antiquitès qui peuvent intéresser l'histoire ou avoir un prix artistique, en se conformant aux dispositions de Notre Brevet du 24 novembre 1832.
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