- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

322 Donar Nouchy Maurice-Antoine, en 1899 parla naissance de notre héros et en 1902 par celle d'un troisième fils, Clément. Joseph-Marie reçut le baptème à Brusson le 2 février 1899, ayant camme parrain le chanoine de Saint-Ours Joseph Lévèque. Il gardera toujours une grande dévotion envers san parrain et il en subira certainement l'influence pour plusieurs aspects de sa per– sonnalité. Habituellement quand on commémore un membre de notre Académie on s'arrète surtout à l'étude de ses écrits: de Joseph-Marie Alliod nous n'avons que très peu de chose en ce champ, rien que ces quelques lettres ou articles que César Perrin a publiés dans sa pla– quette sur le G~oupe valdotain d'action régionaliste. Il aimait à écrire, des poèmes surtout, mais il n'a presque rien gardé de san ceuvre littéraire. Nous avons au contraire devant nous une grande personnalité qui se prète à une étude approfondie et à d'utiles réflexions. Le docteur Alliod peut ètre défini avant tout camme un vrai sei– gneur d'antan, soit pour sa figure extérieure soit pour la grandeur de san ime. Après avoir suivi ses études de médecine à Turin, se rendant compte que son devoir le plus fréquent et le plus urgent, à l'époque, aurait été l'assistance aux femmes en couche, très sensible aux pro– blèmes de ses ressortissants, camme il le sera pendant toute sa vie, il voulut faire un cours de spécialisation à Paris en gynécologie, obsté– trique et pédiatrie et il profita de l'accasion pour suivre aussi des cours de théologie . C'est bien de sa profonde Fai chrétienne que je veux vous parler avant tout. Il était très fidèle aux pratiques religieuses et aux enseignements de la morale catholique età l'obéissance aux lois de l'Eglise. Quelques exemples seulement. Un jour un "bon catholique" lui demanda de le délivrer d'une situation gènante, moyennant un avortement et cela en se rattachant,