- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Le docteur joseph-Marie Alliod 323 disair-il, à une opinion probabilis ou meme probabilior d'un soi– disanr moraliste carholique; il obtinr de la part d'Alliod une sèche réponse à peu près en ces termes: «Quand il s'agir de la loi de Dieu et surrour d'une vie humaine les misérables probabilités ne me sont guère suffìsanres». Un moment s'est passé en Vallée d'Aosre où de graves difficulrés s'éraienr créées entre l'Eveché et les régionalisres en champ polirique. Eh bien! Je dois humblement confesser que pendanr que je n'avais point de scrupules à suivre mes idées plutòt que les sugges– rions de l'Eveque, Alliod, le co:ur plein d'amerrume de me dire: «Il s'agir cependanr de notre Sainre mère l'Eglise ... On ne peut pas désobéir à l'Eglise !» Notre Sainre mère l'Église! Combien de fois je lui ai entendu faire cet acre de Foi catholique! Et c'était une Foi illuminée, solide, sans piétisme, sans la moindre hésitation. Une Foi très vive qui s'accompagnair cependanr parfois à un sen– rimenralisme presque enfanrin lorsqu'il s'agissair de la Sainre Vierge Marie: «Ma Mère du Ciel, ma Sainte Patronne !», qu'il aimait cher– cher et prier au sanctuaire de Machaby surtout, le lieu privilégié de sa dévotion mariale. ]e veux vous lire aussi un artide qu'Alliod nous a préparé en 1951 pour le bulletin paroissial cles quarre paroisses d'Arnad, Bard, Hòne et Issogne. ]e eire à la lettre, meme si le langage de l'Eglise d'aujourd'hui n'est plus le langage de l'Eglise d'antan, qu'Alliod adoptair fidèle– ment. Voici ses réflexions au sujet du Sacremenr cles malades: «Parmi les Sacremenrs de l'Eglise, il en est un qui rauche de près la médecine. C'est l'Extreme Onction, le Sacremenr cles malades. Face à la mort, le médecin dépourvu de roure ressource, doir avouer son impuissance à arreter le cours farai d'une maladie incu– rable.

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