- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
334 Donar Nouchy Il y avait une différence cependant dans sa façon de traiter les uns ou les autres. Avec les gens simples il parlait toujours en maitre mais avec le plus grand respect et la plus grande délicatesse, tandis qu'avec les gens de la politique ou qui avaient cles responsabilités publiques il était souvent terrible sourtout si l'on avait le roupet de le .con– tredire. Il faut dire pour terminer cetre étude sur la vie politique d'Alliod, qu'il a fini pour perdre tout espoir de voir réaliser ses idéaux en trai– ram avec l'Italie. De là à déclarer ouvertement sa grande sympathie pour la France le pas était court. Sur ce sujet on n'en finissait pas de se disputer. .. mais il faut l'avouer: Alliod est resté roujours très attaché à celle qu'il appelait la "douce France". Question de langue surtout .. . probablement! A ce grand personnage on a dédié une école à Verrès ... on parle assez rarement de lui ... je pense qu'il mériterait davantage! Y aura-t-il un jour un vrai historien qui lui rendra le ròle qui lui appartient? Quant à moi, je me suis efforcé de le rendre présent ce soir par cles souvenirs très personnels, ne fusse que pour lui démontrer roure ma reconnaissance pour cette amitié dont il m'a honoré pendant sa courte existence. Il est mort trop jeune... à 56 ans, le 5 du mois d'aout 1956, dans sa maison de Gressoney-Saint-Jean, à quatre heures et demie de l'après-midi. Peu de jours avant sa mort il voulut préparer sa femme au moment de son trépas en lui expliquant d'avance, dans les moindres détails, tout ce qui lui serait arrivé au moment de son départ de ce monde. Après quoi il appela le curé Christillin pour les Sacrements et enfin il se mit à écrire le "Journal d' un pèlerinage à Machaby" . Il imagine de partir de Verrès, comme d'habirude, pour monter
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