- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
338 Pierpaolo Careggio «Que le foetus soit mort-né, ou expire à la naissance avant mème que la matrone ait pu l' ondoyer, et voilà cles père et mère désespérés. Comment fai re pour éviter au corps de l' enfam une sépulture ano– nyme en terre non consacrée, à l'extérieur du cimetière? Pour échap– per à l' opprobre qui risque de retomber sur eux-mèmes, les parents ne voient de salut que dans le sanctuaire à répit, où le petit corps .colarmente significativi che aiutano a comprendere meglio il sentire dell'epoca. Il pre– , : valere, in un determinato periodo, della mentalità rigorista è testimoniato da un testo ·liturgico del XVIII secolo in uso presso la Collegiata di Sant'Orso «Pour les femmes en , .. couches••. In Amiet leggiamo: «Les textes ici présentés sont d'un intén!t considérable, de tant plus important que, parce que liturgiques, ils permettent de cerner la mentali– té religieuse de I'époque, concernant d'une part l'idée que l'enfant est un trésor pour sa famille et, de l'autre, le point théologique précis sur le sort des enfants morts sans bap– teme. On sait que la théologie augustinienne, frappée au coin d'une implacable et froi– de logique, condamnait sans appel à l'enfer les ames des enfants en question, en vertu de ce que le grand docteur d'Hippone avait, le premier, nommé le "péché origine!". Cene thèse, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle manquait de psychologie et d'information sur le réel, avait, bien entendu, été gaillardement endossée par les jansé– nistes, créant ainsi une véritable psychose dans les esprits des fidèles (...) O n comprend dès lors facilement l'angoisse des jeunes mères, jeunes ou moins jeunes, concernant l'is– sue de leur grossesse. Redoutant le pire, à savoir mettre au monde un enfant soit mort– né, soit mourant immédiatement, elles désiraient s'entourer de tous les secours et de tous les réconforts possibles, et c'est ainsi que, en leur faveur, fut compilé le riruel qui nous occupe ici, dont on aimerait bien connaitre l'aureur, le temps et le lieu de sa com– position» (R. Amiet, 1984, pp.121-122). In calce al rito si trova una preghiera dai toni lugubri: «0 ancilla Christi/ Maria Mater Dei/ Pauperem exaudi peccatorem/ Ad te vere suspirantem/ Ne matrum in utero/ Periclitentur infanruli/ Qui propter defectum bap– tismi/ Peccato originali inquinati/ Visione Dei privarentur/ E vita decessi (...) Sed par– vulorum ululatus clementer exaudi/ Ne in perenni subiiciantur inferni/ Formidolosa adeo poena/ Eos denique post sacri baptismatis undam/ Regeneratos perducere digne– ris/ Ad aeterna gaudia» (0 ancella di Cristo, Maria, madre di Dio, esaudisci il povero peccatore che ti invoca con fede; fa' che non corrano pericolo nel grembo della madre i bimbi che, per la mancanza del battesimo, macchiati dal peccato originale, sarebbero privati della visione di Dio, una volta usciti dalla vira (...) Sii clemente: esaudisci i pianti dei piccoli affinché non siano sottoposti alla pena eterna, così terribile dell'in– ferno, e degnati infine, per mezzo dell'onda del sacro battesimo di condurli, rigenerati a nuova vita, alla gioia eterna. R. Amiet, 1984, p. 124). Il secondo testo che contiene un'interessante disputa relativa al tema della salvez– za, compresa quella dei bimbi nati morti, documenta che a inizio Ottocento la "que– relle" tra rigoristi e molinisti era accesa (cfr. L. Colliard, 1985, pp. 23-49) .
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