- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

348 Pierpaolo Careggio Dieu par l'inte_rcession de la Sainte Vierge un miracle, dont les uns ont fait quelques signes equivoques et lesquels on a baptisés sous condition et les autres n' ont donné aucun signe on a dit au susdit exposant que la Chapelle par l'enterrement de ces enfans auroit esté polli.ie et qu'on n'y pouvoit plus celebrer la Sainte Messe n'y autres offìces divins jusqu'a ce quelle fust Reconciliée. C'est pourquoy affìn que les messes de legat fai t a la dite Chapelle et autres offìces divins ne saint plus retardés il recourt a nous. Suppliant très humblement qu'il nous plaise. Eu egard que luy et les autres particuliers du dit quartier ne se sont opposé a l'enterre– ment cles dits enfans par pure ignorance et pour ne sçavoir les ordo– nances de Saints Canons et non par aucun mepris pour les lieux saints, et a la promesse qu'il fai t d'empecher dores en avant de tout son pouvoir telle profanation et d' accomplir tout ce que par nous sera ordonné. Il nous plaise disie, luy deputer tel pretre qu'il sera de nòtre bon plaisir pour la reconciliacion de la susdite Chapelle et il priera pour nostre conservation» (Archivio della parrocchia di Torgnon, vol. Chapelles en généra~. Da un appunto successivo si apprende che questa richiesta è accettata a patto che la cappella non accolga più nuove sepolture e sia liberata dalle precedenti. Un'ultima annotazione segnala che, il 20 maggio 1734, il parroco Borine, con altri due sacerdoti, si è recato a Triatel per restituire al culto la chiesetta del villaggio. Anche nella seconda metà del Settecento verbali di visite pasto– rali e Etat des paroisses parlano del répit. Il vescovo Solaro nel 1784, appena insediatosi in diocesi, chiede a tutti i parroci di redigere uno stato delle parrocchie. Una delle domande che pone è volta a sapere «s'il y a un lieu séparé pour enterrer !es enfants qui n' ont pas été baptisés» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786). Alcune risposte si limitano a indicare la presenza o l'assenza di tali zone distinte, altre contengo– no riferimenti più o meno espliciti alla pratica di cui ci stiamo occu– pando.