- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
I santuari à répit della Valle d'Aosta 349 Il parroco di La Thuile dichiara: «je n'y reconnais point d' endroit séparé et non béni pour enterrer les enfants qui n' ont pas été bapti– sés, grace à Dieu, je n'ai pas encore eu l'occasion d'enterrer cles enfants morts sans baptème, mais par coutume ou plutòt par abus intollérable et par une espèce de superstition on porte cles enfants morts sans baptème à Saint-Pantaléon à la paroisse de Courmayeur pour obtenir un miracle, dit-on, miracle fait ou non on ne les revoit plus» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786). Anche a Morgex non esiste uno spazio apposito: «il n'y a point de lieu separé et non béni pour enterrer les enfants qui meurent sans baptème et le motif de ce est qu' on les porte tous loin» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786). Da Arvier «on les porte tous à Courmayeur ou ailleurs» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786). A Ollomont c'è la stessa tradizione contro cui il curato Jans chie– de l'intervento dell'autorità ecclesiastica. «Lon voit du còté septen– trional une place séparée du dit cimetière pour la sépulture cles enfants morts sans baptème, à l' occasion desquels le Rév. Curé séant demande qu'il n'en soit transporté aucun hors de la paroisse, sans qu'il en soit averti, et qu'on n'en aye auparavant obtenu de sa part la permission par écrit pour ètre présentée au recteur du lieu où l'on veut les porter. C'est pourquoi il prie qu'il soit décrété» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786). A tale richiesta monsignor Solaro risponde durante la successiva visita pastorale prendendo una posizione chiara: «Nous défendons de transporter aucun enfant mort sans baptème hors de la paroisse et défendons mème au Rd curé d'en donner la permission et nous ordonnons que les dits enfants soyent plutòt portés dans le cimetiè– re qui a été destiné pour celà» (Archivio della Curia, vol. Visites pas– torales Mons. Salar 1785-1786). Per quanto riguarda Saint-Rhémy, «point de lieux pour enterrer les enfants qui n'ont pas été bàptisés parce qu'on est en coutume de les porter à Valpelline pour implorer le secours du glorieux St. Pantaleon» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1786).
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