- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
352 Pierpaolo Careggio prefetto Jubé in un rapporto alla polizia segnala: «Le maire de la ville d'Aoste vient de dénoncer aux tribunaux un excès de superstition qu'il a découvert dans un hameau de sa commune, et qui pouvait avoir les conséquences !es plus funestes. Il existe dans ce hameau une chapelle. Des femmes faisaient tra– fie d' exporter des enfants morts-nés et qui n' avaient pas reçu le bap– teme, à l'effet d'obtenir par leurs prières qu'ils donnassent cles signes de vie suffisants pour leur administrer ce sacrement. Des pretres memes se pretaient à ce honteux charlatanisme. Aussitòt que l'on croyait, ou que l'on feignait de découvrir le moindre signe de vie dans l'enfant, on lui administrait le bapteme et on l'enterrait de suite, sans autre formalité, tout près de la chapelle. Un abus aussi dangereux, qui compromettait gravement l'état cles familles et pouvait devenir l'aliment du libertinage le plus affreux, reclamait cles mesures aussi promptes que vigoureuses. Aussitòt que j' en fus instruit, je fis, de concert avec monseigneur l'éveque, les dis– positions convenables pour la répression de ce désordre» (R. Nicco, 1989, pp. 372-373). Il tono della lettera dimostra che l'opposizione al répit si sta radi– calizzando. Nel momento in cui si diffonde questo clima ostile le sages-femmes, ossia le levatrici, diventano importanti per la Chiesa che vuole salvare il maggior numero possibile di bimbi. «Laccou– cheuse, bien instruite cles devoirs de sa charge, ne doit pas manquer d'ondoyer l'enfant au moment de sa naissance, dès lors qu'elle esti– me qu'il y a danger pour sa vie, clone pour son ame» (]. Gélis, M. Laget e M. F. Morel, 1978, p. 100). Da questo deriva l'impegno dei parroci per istruirle sul battesimo e per controllarle attraverso i rapporti che esse devono presentare ogni volta in cui amministrano il sacramento in casa. «Tant pour la matière du bapteme que pour sa forme, la sage-femme doit se conformer à ce que précisent les rituels diocésains» (]. Gélis, M. Laget e M. F. Morel, 1978, p. 100). Questo spiega l'interesse del vescovo Aubriot de La Palme, che nell' Etat des paroisses del 1819, domanda ai curati «si les sages-femmes sont dument autorisées e convenablement instruites
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