- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

I santuari à répit della Valle d'Aosta 353 touchant le bapteme» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819). Dalle risposte risulta che nessuna di loro ha una particolare auto– rizzazione, ma che sono abbastanza istruite e che vengono preparate dai parroci, sia in privato sia dal pulpito, sul sacramento che devono impartire. A questo proposito il parroco di Torgnon afferma: «S'il arrive qu'on baptise l'enfant à la maison, le curé la fait demander pour l'interroger si elle a observé la forme nécessaire pour le bapte– me» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819) e quello di Challand-Saint-Anselme dice che svolgono le loro mansioni per puro spirito di carità. Risposte simili provengono da quasi tutte le parrocchie. Lo stesso Etat des paroisses del 1819 dà nuove informazioni sui répit. Il parroco di Courmayeur Artalle prega il vescovo di Aosta di proibire di impartire la benedizione di San Pantaleone ai bimbi morti. Questa sollecitazione indica che il numero dei richiedenti non era trascurabile e che vi erano ancora sacerdoti disponibili a soddis– fare le loro attese, nonostante i ripetuti divieti delle precedenti auto– rità ecclesiastiche. «Comme il arrive bien souvent que les curés de Courmayeur sont sollicités à donner une bénédiction à des enfants morts sans bapteme, qu' on porte aux pieds de Saint Pantaléon qui, selon la croyance populaire, les rappelle à la vie pour recevoit le bap– teme ou autres secours spirituels, je suis dans le cas de prier votre grandeur de renouveler la défense sous peine de suspense faite par les autres Eveques aux révérends curés de Courmayeur età leurs coadiu– teurs de preter leur ministère dans ces circonstances» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819) . Dello stesso tenore è la richiesta del parroco di Valtournenche, il cui intervento è interessante perché contiene l'indicazione di due nuove cappelle à répit, Notre-Dame des Graces a Chàtillon e Plout a Saint-Marcel. «Lorsqu'il nait quelque enfant mort, hors d'état d'etre baptisé, tous ou presque tous ont la superstition et le coutume de le porter, pourfaire miracle, selon leur manière de dire, ou à la Chapelle de Notre Dame des graces à Chàtillon, ou à celle de Plou à Saint-