- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

354 Pierpaolo Careggio Marcel, ou ailleurs, dans l'idée où ils sont que Dieu ou la S. Vierge fera le miracle de le faire revivre pour quelque moment, et dans le moment où illeur semble que le petit cadavre donne quelque signe de vie, on lui verse de l'eau en prononçant la forme du baptème; et c'est toujours à l'insçu du curé qu'on fait cela, sachant bien qu'il le désaprouve et leur défend conformément aux constitutions épisco– pales. Le meilleur moyen de remedier à tous ces maux (les autres ayant été jusqu'ici insuffisants) sera la voix de Sa Grandeur Mon– seigneur notre Evéque, en qui l'Esprit de Dieu, qui loquitur in vobis, réside plus particulièrement et abondamment» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819). Il parroco Obert di Challand-Saint-Anselme parla dello stesso argomento accennando con ironia all'alto numero di persone che credono di essere state esaudite e al rischio che questa fiducia renda le future madri meno attente al proprio stato, tanto se va male un rimedio c'è. Il curato manifesta la stessa insofferenza dei confratelli per questa menzogna e chiede che i bimbi morti debbano essere consegnati al parroco per la sepoltura. «Lorsque une femme accouche d'un enfant sans vie, souvent les parents portent cet enfant dans cles sanctuaires, dédiés à l'honneur de la S. te Vierge. Là ils font célébrer une messe, s'ils trouvent cles prétres qu'ils veuillent se préter à leur désir, autrement ils font cles prières et cles offrandes dans l'intention d'obtenir que l'enfant donne en cette cir– constance quelque signe de vie, et ils le baptisent. Presque tous, selon leur rapport, sont exaucés, ils reviennent chez eux, et tranquilisent les père et mère, qui croyent bonnement que le miracle s'est operé en faveur de leur enfant. Cette assertion est cause que les femmes enceintes sont moins sur leur garde dans le temps de leur grossesse, que le mensonge se pro– pague avec la superstition. Ce serait un bien d'ordonner qu'aussitòt qu'une mère a mis au monde un enfant mort qu'on le consigne au curé, pour lui donner la sépulture dans un lieu destiné pour cela» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819). Questi tre documenti denunciano quanto sia ancora diffusa l'an-

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