- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

I santuari à répit della Valle d'Aosta 355 tica usanza e quanto una parte del clero sembri stanca di sopportar– la: infatti le citazioni che abbiamo riportato manifestano un senso di fastidio e di rifiuto totale nei confronti di questa credenza, ma tale atteggiamento non era generale. Nel 1820 il vescovo Jean-Baptiste Aubriot de La Palme, noto rigorista, durante la visita pastorale a Gressoney La Trinité affronta l'argomento per condannare questa consuetudine e per richiamare i fedeli all'osservanza delle disposizioni della Chiesa che consente di impartire il battesimo sotto condizione, ma non di tentare Dio e di mettere a rischio la salvezza dei figli rincorrendo presunti miracoli. Dai verbali di questa visita si apprendono per la prima volta due dati sconosciuti: la presenza di questa devozione a Gressoney e il ricorso a San Francesco Saverio presso un altare della chiesa parrocchiale. «Nous avons appris que c'est la coutume dans cetre paroisse d'ap– porter les enfants nés-morts à l'autel de St. François Xavier pour obtenir un miracle par le quel on ait quelque signe de vie en eux. C'est là temer Dieu et exposer le salur de ces créatures. Céglise et principalement le Pape Benoit XIV ont décidé que, si la mort de ces enfants n'est pas très évidente au moment qu'ils nais– sent, il faut leur donner le saint bapteme sous condition et se repo– ser sur la miséricorde de Dieu pour leur salut. Telle est la décision de l'église. Nous voulons qu' on la suive dans notre Diocèse» (Archivio della Curia, vol. Visites pastorales Mons. De La Palme 1819-1821). Il provvedimento non è indolore e suscita rammarico e proteste nella popolazione che si vede privare bruscamente di una tradizione a cui evidentemente era molto legata. «Labus de porter les enfants morts sans bapteme devant l'aurel de Saint François Xavier dans notte église que Votre Grandeur vient de supprimer ayant été toléré si longtemps n'a pas été abrogé sans plaintes et sans douleurs car cetre défense sévère de ma parr après avoir reçu vos ordres a fait une impression aussi sensible que générale dans le public, cependant sans murmures publiques de sorte qu'il faudra peut erre encore si non de mon temps au moins pour la suite prendre d'autres mesures pour en empecher le retour» (Archivio della Curia, vol. Etat des paroisses 1819).

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