- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

360 Pierpaolo Careggio intenzione, e quella squisita bontà e cortesia con cui Ella si è sempre compiaciuta di corrispondere alle mie preghiere. Colgo con piacere questa occasione per confermarle gli atti della mia particolare osservanza e devozione. Il Sotto Prefetto» (Archivio della Curia, vol. Arnad). Il vescovo Due nel primo documento citato, riferentesi a un pro– cesso del 1561, parla di questa consuetudine come di una supersti– zione medievale, lontana nel tempo; è curioso notare che è proprio lui il destinatario delle lettere del sottoprefetto. Anche nei ricordi che si tramandano oralmente nei villaggi il répit ha lasciato una tenue traccia che affiora in alcune testimonian– ze raccolte per il Concorso Cerlogne del 1987. Esse confermano il disagio creato nelle famiglie dalla presenza di bimbi morti senza bat– tesimo, l'intervento della levatrice per amministrarlo, la presenza di un angolo di terra non benedetta nei cimiteri e il ricorso all'usanza di cui ci stiamo occupando. «Autrefois les enfants qui naissaient morts, on les portait à l'égli– se comme tous les autres, on disait seulement une petite prière, mais tòt le matin, presque en cachette» (Concours Cerlogne 1987, école primaire de Saint-Rhémy-en-Bosses) . «Autrefois on disait que (les enfants) ne pouvaient pas aller au paradis, mais qu'ils allaient aux Limbes. Maintenant on dit qu'ils sont cles anges eux aussi. Il est quand meme exceptionnel qu'ils meurent sans bapteme, parce que dès qu' on voit que l'enfant est en train de mourir, la sage-femme ou quelqu'un d'autre "lui donne l' eau (l' ondoie)"» (Concours Cerlogne 1987, école primai re d'Etroubles). «Si les enfants étaient morts-nés, on ne les portait pas à l'église, et au cimetière, il y avait une place à part, qu'on appelait le coin cles Limbes» (Concours Cerlogne 1987, école primaire de Vert - Donnas). «Quand l'enfant mourait sans etre baptisé, on le portait à l'église et on faisait dire au pretre cles prières en l'honneur du bon Dieu avec l'espoir que l'enfant aurait eneore pu donner quelque signe de vie et