- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Inventaire des documents concernant le fief de Graines 383 l'Abbé et de lui rendre bonne justice sans léser ni ses droits, ni les siens propres. La dite Chambre déclara, après avoir ou·i le procureur du Due, que le dit Due se trouvoit lésé dans le dit traitté et qu' ainsi cet échange ne devoit pas avoir lieu, et que soit le Due soit l'Abbé devoient rentrer dans leurs premiers droits. 1461. Il paroit cependant que le dit échange soit encore, un quelque sorte, en viguer (sic) en 1461, car le Due ayant passé alors par l'Entremont et son chatelain on lieutenant de Sembrancher s'étant transporté en Bagnes pour y exercer la jurisdiction au nom du Due et y ayant meme imposé cles peines et exigé le livre de cour, l'Abbé ' s'y opposa, s'en plalgnit au Due, lui alléguant le susdit échange, sur quoi le dit Due ordonna à ses Offìciers de faire cesser toutes ces violences. O n peut voir l'originai du dit échange, la copie de sa confirma– tion et les actes postérieurs qu' on vient de citer, en originai cottés No 12. N .B. : Par tous les susdits documents il conste que le Ducs de Sa– voye reconoissoient encore dans ces tems-là tous les droits de l'Ab– baye sur Bagnes, Vouvri et sur le Vidonat d'Ollon, savoir l'homma– ge et l 00 sols de service dus par eux aux Abbés pour icelui Vidonat, et de plus que les dits Ducs ne prétendoient aucun hommage ni droit d'arrière-fief de la part cles Abbés sur le chateau de Saint Martin de Graines, puisqu'au contraire, par le dir échange, ils s'obligeoient eux-meme d' en preter dans la suitte hommage et fidéliré aux dits Abbés. On peut remarquer ici que (selon un imprimé en italien qui rapporte tous les procès que ceux de la famille de Challand ont eu en divers tems, touchant la Comté du dit lieu et que l'on trouvera dans ce tiroir avec d'aurre cayers d'écriture) la Comté de Challand a passé en 1456, avec le chareau de Graines etc. entre les mains de Jaques de Challand, ensuite dans celles de san fils Louis, puis de son petit-fils Philibert et ensuite de san arrière petir-fils René, qui renonça enfin à porter reconnoissance à l'Abbaye, camme on va le VOlr.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=