- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Inventaire des documents concernant le fiefde Graines 391 <761> Les deux invesrirures et surtout la sentence de 1696 en faveur des Seigneurs de Challand, dont on vient de parler, furent l'origine de rous les procès que l'Abbaye a eu depuis à sourenir soit contre le Due de Savoye soit contre les dits Seigneurs au sujet du fìef de Graines, car, par la dite sentence et les investitures qui l'ont suivie le di t Due s'étant mis en possession de l'arrière fìef de Graines et en atrribuant le domaine utile aux dits Challand et en les en investissant, il étoit bien naturel que ceux ci ne le reconessent (sic) pas tenir en fìef de l'Abbaye, et qu'ils ne lui en demandassent pas une autre investiture jusqu'à ce qu'elle eusse obtenu du meme Prince la réintégration de ses anciens droits sur le di t fìef et qu' elle eut fait déclarer que c'étoit injustement qu'on avoit corripris Graines, Brusson, Ayaz etc. dans les dites sentences et investitures. Cependant l'Abbaye, peu informée apparemment du contenu des dits actes, pressait toujours le Comte Georges François de Chal– lant de reconnoitre ce fìef, et celuici qui se sentoit sans doute cou– pable d'avoir trahi ses droits en reconnoissant un autre suzerain qu'elle, dissi·muloit, prometroit, mais trouvoit toujours des prétextes pour renvoyer cetre affaire, ainsi qu'on le voit par ses letrres du 23 octobre 1717 et du lO novembre 1718 addressée la première à l'Abbé Defago et la deuxième a M. le curé Gibsten. N° 24 - Chateau de Graines - Originai. Il fallait clone avoir recours au Prince meme en le suppliant de lui permetrre de faire renouveller le fìef en quesrion par le Comte de Challand. C'est ce qui fìt l'Abbé Charleri par une supplique et lettre adressée le 9 octobre 1725 au Roi Victor Amédée, qui lui répondit par sa lettre de l er décembre suivant qu'il ne pouvoit lui accorder cetre permission vues les raisons alléguées dans un mémoire fait par son avocar général qui joignoit à sa lettre, et l'investiture de 1715 en faveur du Comte George François de Challand, dont il lui envoyoit aussr une copre. Le dir mémoire en faveur de Roi étoit fondé sur les investitures données par l'Abbaye aux Marquis de Lenoncourt étoient collu– soires, comme reçues par des personnes qui n' avoient aucun droit et

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